métiers: pâturage [31 resultados]
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IR-010 | A03 | Iparralde | Il alla au Pays basque nord comme pasteur. Ils étaient deux ou trois bergers avec deux cents brebis. Ils sortaient d’Orbaitzeta et dormaient dans des maisons particulières à Berrobi, Saint-Jean-le-Vieux, Helette et finalement à Hasparren. Ils portaient des chaussettes et des tricots faits maison. Ils emportaient du fromage, du pain, de la ventrèche et du vin pour leurs repas. Ils allaient avec leurs brebis dans les auberges et là elles mettaient bas et avaient des agneaux. Ils revenaient au printemps. Le voyage durait quatre mois. Il leur fallait trois jours pour arriver. Anecdote. La veille du premier de l’an, il dit à un ami que le lendemain serait un très bon jour, car il faisait très beau. Mais ce jour là il neigea. (11.24"-13.27") Ils rentraient au début du mois de mai. Le temps qu’ils mettaient et le chemin qu’ils empruntaient. Ils allaient à la bergerie d’Orion, pas à la maison. Les brebis mettaient bas, ils faisaient le fromage et préparaient le repas. Ils les tondaient jusqu’au vingt juin. Ces jours là ils avaient de très bons repas. Après avoir été berger pendant douze ans, il vendit les brebis et fit les travaux de la maison. Il acheta du bétail, l’élevait et le vendait. |
II-033b | A05 | marché | Les variations du marché. (26:45") Le marché aux agneaux. |
II-033b | A06 | Ce sont les bénéfices du port (col) qui sauvent le berger. L´argent net qu´ils retirent des fromages faits au port est ce qui sauve le berger. Aujourd´hui encore on peut vivre du pastoralisme. Il y a des aides, pas comme autrefois. | |
II-033b | A08 | anecdote - métiers: pâturage (future) | Cette zone de montagne a beaucoup changé. Maintenant il y a des chemins et il est facile d´arriver. Anecdote. Comment ils faisaient les voyages en haut et en bas. Ils dormaient à côté du mulet. (46.50") Aurevoir. |
II-033b | A02 | anecdote - temps: neige | Quand il neigeait il rentrait les brebis, mais même ainsi, ces brebis avaient besoin de sortir, même pour un temps très court et même s´il y avait de la neige. Anecdote : l´hiver le plus dur. |
II-033b | A01 | Présentation : il fut berger à Irati. (02:35") Ils descendaient du col en décembre. Sur le col il neigeait souvent. Une fois, ils durent redescendre à trois reprises à cause de la neige. En décembre ils étaient déjà dans les pâturages, en bas, et ils passaient Noel là. Les brebis mettaient bas plus tard. | |
II-013a | A01 | élevage: mouton | Présentation : pastoralisme. Daniel raconte quand descendaient les brebis, comment ils préparaient la nourriture et comment ils faisaient le fromage. Les béliers : la vente. (10:35") Le marché aux béliers le plus important était celui d´Irisarri. Quand on séparait les agneaux de leurs mères. (19:30") A l´automne, les béliers à vendre étaient tenus à part. |
II-051a | A01 | métiers: pâtre | Présentation. Il est berger dans la bergerie depuis cinquante-six ans. Au début ils étaient davantage et chacun avait son poste. "Artzain nagusia" (le berger principal), celui qui faisait les fromages, "artzain mutila" (le berger), "neskatua" (le maître de maison), qui était cuisinier, "antsozaina" (?). Ils étaient en haut dix-sept jours durant et changeaient de poste en fonction de ce calendrier. Lukenak : les lucarnes ?. (07.45") Ils descendaient les fromages à dos de mulet. Ils faisaient les fromages jusqu´à la Madeleine. |
II-051a | A02 | élevage: cochons - carnaval: xikota | Xikota : le prix, payé en espèces. (10:40") Les bergers sortaient deux fois par an ensemble : le Dimanche de la Passion et pour la Madeleine. A l´automne, on descendait les brebis et on emmenait les cochons. Ils avaient un |
II-051a | A03 | sonnaille | Ils modifièrent les chemins et cela amena un grand changement : les voitures. Les bergeries se vidèrent. On ne fait plus de fromage. Il est pessimiste quant à l´avenir des bergeries. (23:38") Les sonnailles sont très importantes quand on monte ou que l´on descend les brebis du col. Maintenant on ne les descend plus en marchant, comme autrefois. Maintenant on a recours aux voitures pour tout. |
II-051a | A05 | C´est l´un des plus vieux bergers de Larrain. En automne, ils avaient l´habitude de rentrer chez eux. Dans le pastoralisme de Garazi, il y avait quelque chose de curieux : dans les bergeries, il y avait toujours deux ou trois bergers dès le début. Chacun avait sa charge ; le travail de chacun. Les charges tournaient. On ramassait du bois quotidiennement. Comment on maintenait la propreté. (46:00") Aurevoir. | |
II-051b | A01 | élevage: tonte | Présentation : Un berger qui est resté longtemps à Irati parle de la tonte des moutons. Ils commençaient à tondre le quatorze mai. Ils le faisaient avec plaisir parce qu´ils se rassemblaient entre bergers et tout en travaillant, ils riaient et chantaient. En plus du vin, ils avaient généralement de l´agneau. A l´époque, il n´y avait pas de chemins. Dès qu´ils sortaient de la bergerie, ils commençaient à chanter et à crier. Il y avait beaucoup de bergers et le patron venait à dos de mulet. Il montait la farine de blé pour faire des galettes. A l´époque de la tonte, certains cessaient de traire les brebis. Anecdote. |
II-051b | A02 | La tonte rappelle que le voyage vers les hauteurs est proche. Le Vendredi Saint, on travaille moins. | |
II-051b | A03 | élevage: tonte | Ils montaient les brebis en mai et ensuite, ils les descendaient à nouveau vers le quinze juillet pour les tondre. A l´époque, il n´y avait pas de chemins pour monter la machine et en plus un groupe de bergers se rassemblait et dans les bergeries il n´y avait pas de cuisine pour faire les repas. Ils avaient deux heures de la bergerie à la maison. Le jour suivant, à l´aube ils commençaient à tondre. Pour descendre, ils mettaient des sonnailles aux brebis. La tonte donnait lieu à une fête et cela se fait encore. L´après-midi ils avaient coutume de chanter et de jouer aux cartes, et quelquefois, ils ont été jusqu´à passer toute la nuit à jouer et, sans rentrer à la maison, ils recommençaient à tondre le lendemain matin. Pour ne pas laisser les amis, il est arrivé qu´ils ne traient pas les brebis. (21.08") Pedro, berger d´Ibañeta : comme ils ont des problèmes pour descendre la laine, à cause de la douane, ils les tondent là-haut. Ils tireraient plus de profit s´ils la coupaient en bas, mais, du moins pour certains, au moment de passer la laine il y a la douane. |
II-051b | A04 | élevage: tonte | (23.45") Ils commençaient le matin, s´arrêtaient à la mi-journée et reprenaient la descente dans la soirée. Il leur fallait environ sept heures pour descendre les brebis. Le lendemain, ils les tondaient. L´après-midi, ils les emmenaient jusqu´à mi-chemin et à partir de là, elles continuaient seules. Ils n´avaient pas pour habitude de tondre en haut, parce qu´il n´y avait pas de voitures, les bergeries étaient loin du chemin et il était pénible de sortir la laine jusqu´au chemin. Ils commençaient à tondre les brebis à six heures du matin et ils le faisaient rapidement. Chaque tondeur tondait une vingtaine de brebis. Un berger en tondit à lui tout seul quatre-vingt seize en un jour. |
II-051b | A05 | hiver | (38:10") L´hiver le plus rude qu´il ait connu. Les difficultés pour transporter le lait avec le mulet et la charrette. |
II-051b | A06 | élevage: pâturage | Les pâturages ont changé de prix et de qualité. Le mieux était de traiter posément, d´y passer deux jours. Il descendait à bicyclette de la bergerie deux jours pour traiter des pâturages. |
II-108a | A07 | Fêtes de Noël | Même si la majorité des bergers étaient descendus à cette époque de l´année, quelques uns ont dû passer Noel en haut. Les Noels qu´elle ne passa pas à la bergerie, elle les passa chez elle avec ses fils, tandis que son mari était dans les pâturages. Deux ou trois fois elle se trouva aussi avec son mari dans les pâturages. Il leur est arrivé d´avoir des problèmes avec la neige en décembre. |
N-020 | A02 | Amérique | D´autres bandes partirent en Amérique, comme lui. Ils partaient avec des contrats de trois ans. Ils avaient deux mille brebis à leur charge. Ils bougeaient sans cesse en quête de pâturages. Le patron leur apportait la nourriture, mais ils devaient laver leur linge, faire le repas et le pire, le pain. Le patron leur apportait la farine et la levure, mais c´était à eux de faire leur pain. Parfois ils avaient beaucoup de temps, mais quand les brebis mettaient bas, ils n´avaient le temps de rien faire. Ils devaient se réveiller avant les brebis, afin qu´elles ne soient pas déjà toutes dispersées. Celles qu´ils contrôlaient étaient les brebis noires. Ils ne pouvaient pas les compter toutes, mais repérer les noires était plus facile. Quand il en manquait, ils le signalaient au patron. Alors le patron descendait et louait un petit avion, et en suivant il retrouvait les brebis perdues. Quand les brebis d´un patron se mélangeaient avec celles d´un autre, celui-ci ne disait rien au premier. Mais comme les brebis avaient une marque sur le dos, elles se voyaient depuis le petit avion. Parfois ils se rassemblaient entre bergers. Il y avait beaucoup de Grecs dans ce métier. Ceux-là apprenaient l´anglais par force. Mais la majorité des patrons savaient un peu de castillan et il n´y avait pour eux aucune urgence à apprendre l´anglais. Quand son contrat fut terminé, ils demandèrent les papiers pour rester là-bas. Mais un matin, celui qui était chargé de cela arriva en disant qu´ils devaient se trouver à Madrid dans deux jours. Ils rentrèrent au village, se préparèrent un peu et le lendemain matin ils partirent pour Madrid en avion. Travailler dans la montagne à ce moment là permettait de gagner environ quinze mille pesetas par mois. Comme il n´y avait pas de possibilité de le dépenser, ils économisaient. Ils envoyaient l´argent chez eux deux fois par an. |
II-003b | A01 | lessive - eau - alimentation: fromage | Présentation : Des femmes ont aussi travaillé comme bergères dans les montagnes du Pays basque. (02:45") Elle a été bergère à partir de 1933. Son mari était d´Amezketa mais il était berger ici. Elle resta quatre ans en Amérique et quand elle revint, elle acheta les brebis. Elle eut trois fils. Pourtant, elle a passé quarante huit ans à Irupil en tant que bergère. Ils montaient les vivres grâce aux mulets. Le passage du mulet aux boeufs. Elle s´occupait de la traite des brebis. A deux, ils trayaient soixante dix brebis et faisaient cinq fromages, quatre le matin et un autre le soir. Ils n´avaient même pas d´eau dans la cabane. Ils avaient la voiture et amenaient l´eau dans des bidons. Quand il pleuvait, ils recueillaient l´eau à l´aide d´un long morceau de bois. Autrement, pour faire la lessive, ils prenaient le mulet, lui mettaient un bidon de chaque côté et allaient en voiture. Ensuite, ils envoyaient le mulet tout seul à la cabane et eux restaient avec les brebis. Ils descendaient le fromage et tout le reste avec le mulet. Elle apprit à faire le fromage avec son mari. La différence entre le fromage d´avant et celui d´aujourd´hui (17:30"). (19:25") Cela ne lui coûta pas d´élever ses enfants. Ils restaient avec plaisir tout seuls à jouer. Pendant la période scolaire, ils restaient avec leur grand-mère à Donibane toute la semaine. Elle restait à la maison tout l´hiver avec les enfants mais en été, elle montait toujours à la cabane. En hiver, elle restait à Eiheralarre car c´est là qu´ils avaient les pâturages. (24.05") Anecdote : son mari tomba malade et elle dut faire tous les travaux. Ils n´eurent jamais d´employé pour faire le travail. Elle est restée plus d´une fois toute seule avec les brebis. Elle a fait beaucoup de voyages en haut, en bas, mais elle n´a été que deux fois sur le mulet, et les deux fois elle est tombée. Il ne passait pas grand monde en haut d´Irupil. Pour les bergers d´Irupil, les fêtes d´Orbaitz étaient très importantes. Elle a de très bons souvenirs. Tous se connaissaient. Selon elle, bien qu´elle soit une femme, le travail qu´elle fit en tant que bergère était du très bon travail. Un de ses fils est devenu berger, d´abord ici et ensuite en Amérique. Elle ne croit pas qu´aujourd´hui il y ait de jeunes femmes prêtes à vivre de ce métier, comme elle la fait elle-même. (46.05") Aurevoir. |
II-004a | A01 | Présentation. Agustinela quitta Ezterenzubi à dix-huit ans pour se rendre à Irati, comme femme de berger. Elle se maria alors et cette même année, elle commença comme bergère. En hiver ils descendirent à Eiheralarre. Ils allèrent à Irati à pied. Ils se levaient à l´aube et elle trayait les brebis et faisait les fromages. Ce fut un long voyage, et ils le firent entièrement à pied. | |
II-004a | A02 | eau - alimentation: fromage | Mainaina est restée trente deux ans bergère à Irupil. L´année où elle se maria, elle y alla pour la première fois en tant que bergère. La cabane était à trois heures et demi. Ils allaient huit jours avant la nettoyer et amenaient les provisions. Ensuite, ils montaient avec les brebis le vingt-neuf avril. Le matin, pendant que son mari rassemblait les brebis, elle allumait le feu et mettait de l´eau à chauffer pour être prête à commencer la fabrication des fromages une fois la traite terminée. Faire les fromages était son travail, elle en faisait deux le matin et deux le soir. Entre temps, elle faisait les autres travaux, nettoyer la bergerie et le reste. Quand c´était le moment d´emmener les fromages, ils sortaient vers trois heures du matin avec le mulet et l´âne, avant que le fromage ne se réchauffe. Il leur fallait huit jours pour descendre les fromages. Ils trayaient une centaine de brebis et avec ce lait faisaient les fromages. Elle apprit à faire le fromage avec son mari. La fabrication du fromage. Les travaux de la cabane. Ils l´aménagèrent eux-mêmes. Ensuite, ils prirent l´hôtel pendant deux ans, tout en continuant leur travail de berger et la fabrication des fromages. Quand ils eurent des enfants, en été ceux-ci restaient avec eux là-bas. Cependant, durant la période scolaire, ils demeuraient en bas. Ils n´ont jamais eu de problèmes avec les fromages. Les voyages qu´elle fit en haut et en bas. Pour dix heures du matin, ils avaient généralement fini tous leurs travaux. Dans la cabane, il n´y avait pas d´eau. Ils prenaient deux mulets et avaient une heure de route jusqu´au point d´eau. Sur un mulet, ils portaient les toiles, et sur l´autre l´eau. Ils allaient tous les jours chercher de l´eau. |
II-004a | A03 | Guerre - alimentation: fromage | Ils firent des routes à Garruze-Garris et les fils allèrent à l´école à Donapaleu-Saint-Palais. Le troupeau s´agrandit selon les besoins. Les employés faisaient la même chose qu´elle. Où sont ces garçons aujourd´hui. Elle était l´unique femme à Irati. Les gens qui passaient par là. C´était l´époque de la guerre. Ce qui arriva avec les maquis : Ils virent qu´on emportait une de ses brebis à l´hôtel, mais ce n´était pas la première. Les travailleurs de la forêt passaient l´après-midi avec eux. Ils vendaient les fromages. Les enfants montaient les rejoindre pendant les vacances. En automne, ils descendaient tous. Quand et comment ils faisaient les fromages, et à qui ils les vendaient. Pendant la guerre, c´était un privilège de faire du fromage. |
II-004a | A04 | En mai, le mari montait et huit jours après, c´était son tour avec son fils. L´enfant resta avec eux là-haut jusqu´à ce qu´il ait l´âge d´aller à l´école. Maintenant la vie dans la cabane est plus facile. Maintenant il y a des chemins, la lumière, le téléphone, l´eau… comme à la maison. Mais même ainsi, personne ne veut aller là-haut. En hiver aussi elle a toujours travaillé dans les pâturages avec son mari. L´aspect négatif du métier : le mauvais temps, la pluie, le froid. Cependant, elle ne regrette pas d´avoir vécu ainsi. Ils sont restés trente deux ans dans la montagne, jusqu´à leur retraite. Les bergers se réunissaient de temps en temps. Le repas des bergers et les agnelets. En plus de faire le repas aux bergers, elle leur coupait aussi les cheveux. Son mari montait en mai et descendait pour la première fois en juillet pour les foins. Elle croit qu´il est possible qu´une famille vive aujourd´hui dans la montagne. | |
II-004a | A05 | Ils restèrent deux ans sans les enfants. Elle avait cent vingt brebis quand elle se maria et deux ans plus tard ils en avaient deux cent cinquante. Ils eurent alors leur premier fils. Ensuite le troupeau commença à se réduire et ne rapportait plus d´argent. Maintenant ce n´est pas aussi dur qu´autrefois de vivre du métier de berger. (Mainaina) Maintenant il y a des aides, pas comme avant. (45:10") On peut encore vivre du métier de berger dans la montagne, même en étant une femme. Aurevoir. | |
II-004b | A01 | alimentation: fromage | Présentation : une femme qui fut bergère. Elle passa trente deux ans dans les montagnes d´Irati. (02:10") D´abord, ils restèrent deux ou trois ans à Olape et en automne, ils allaient à Irati, à la cabane qu´ils achèteraient plus tard. Avant de monter, en mai, ils étaient dans les pâturages et préparaient les vivres qu´ils emmèneraient ensuite à dos de mulets. Ils montaient en même temps que les brebis. Ils montaient à la cabane en deux jours. La femme organisait d´abord la maison et ensuite commençait à traire les brebis, à faire les fromages, à nettoyer les pièces… Une fois, ils montèrent en mai et il commença à neiger trois jours après. Pour tondre les brebis, tous les bergers se rassemblaient. Cela n´était pas le travail des femmes, elle leur faisait le repas. Les enfants montaient pendant les vacances. Pendant la période scolaire, ils restaient en bas avec les grands-parents. Ils descendaient les fromages à Irati sur les mulets. Ils se rassemblaient et les vendaient tous ensemble. (13:35") A cette époque, peu de gens circulaient en montagne. Depuis qu´ils ont ouvert les chemins, beaucoup de gens circulent dans les bois d´Irati. Elle a aimé la vie en montagne. Ils mangeaient surtout des galettes. Le pain est venu plus tard. Comment ils obtenaient la lumière. Ils passaient l´hiver dans les pâturages. Les femmes avaient plus de travail en hiver que dans la cabane. (20:30") Il y a eu aussi de mauvais automnes et il leur est arrivé de descendre avant la date prévue. Une fois, ils durent descendre en laissant là-haut dix-huit brebis pour sauver les autres. Ensuite, ils les retrouvèrent toutes vivantes. (23:40") Maintenant, les bergers passent la journée mais peu décident de vivre là-bas. Maintenant, les cabanes sont aménagées, on pourrait vivre là-bas plus facilement qu´avant. La laine ne se vend plus. Avant pourtant, on retirait de l´argent de cette activité. (30:00") Ils commençaient à traire et à faire les fromages tard, en février. En mai et juin, le fromage était meilleur, parce que là-haut les brebis donnaient plus de lait. Les filles n´ont pas suivi son chemin, mais cela ne la chagrine pas. Aujourd´hui tout est différent. (38:00") Aurevoir et remerciements. (39:00") Chanson. (44:45") Fin de l´émission. |
II-005b | A01 | alimentation: fromage | Présentation : les femmes bergers. Cette jeune femme vit avec son mari dans la montagne. A la différence des femmes précédentes, elle a le chemin jusqu´à la bergerie, et maintenant on vit avec plus de confort. Davantage de gens vont en montagne et en ayant une voiture, il n´y a aucun problème. Elle fait de grandes courses quand elle descend. Au départ, les enfants restaient chez les grands-parents, mais ensuite ils commencèrent à écourter la semaine, les montant avec eux les mardis après-midi. Ils s´étaient éloignés un peu et à présent ils sont plus proches d´eux. Il y a des choses que d´autres enfants ont et que eux n´ont pas, mais c´est un choix, comme d´avoir la télévision, mais ils leur ont expliqué et ils l´acceptent. Ils parlent et jouent les quatre ensemble. Il n´est pas facile de leur inculquer l´amour de tout cela, mais maintenant ils ont un cheval chacun et ils aident beaucoup aux divers travaux. Le fils aime bien et il sait, mais eux ne l´obligeront pas à prendre la suite. Elle ne voit pas d´empêchement à ce que les femmes vivent aujourd´hui dans la montagne. Il faut aimer et il n´y a pas tout, mais maintenant il y a l´eau et la lumière. Pour faire la lessive, ils ont la machine à laver le linge. Mais elle aime le faire dans le ruisseau, avec les pieds dans l´eau. Un troupeau de brebis rapporte de quoi vivre. A présent ils font du fromage avec tout le lait. Ils ont fait une petite fromagerie. En faisant du fromage avec tout le lait, en été on peut vivre seulement de cela. Les préférences des enfants. Ils ont deux cent vingt brebis. Le travail hivernal est le même qu´autrefois, il n´a pas changé. Mais maintenant, il y a plus de facilités. Cependant en été ils sont quatre cents brebis à surveiller et en échange, ils ont le lait et peuvent faire du fromage avec. Ils en retirent davantage de bénéfices. Ils vendent le fromage dans la bergerie même. D´un côté ils sont sur la frontière et de l´autre, ils ont un camping à côté. Ils ont aussi leurs clients habituels. Surtout, ils veulent rester là. Elle ne regrette pas le choix de vie qu´elle a fait. Elle resta trois ans dans une usine et n´a jamais eu de doutes. Ce qui coûte le plus, c´est de changer de maison deux fois par an. Ils sont quatre et ont beaucoup de choses. Mais avec la voiture, c´est facile. La douceur de vivre, l´absence d´attachement aux machines, la façon de s´habiller, la vie simple : c´est ce qu´elle aime. Les portes de sa cabane sont toujours ouvertes. Dans la montagne, on a plus de temps pour parler avec les gens. Ils s´attachent seulement aux choses importantes de la vie. (47:25") Aurevoir. |
II-031a | A04 | Fêtes de Noël - marché | (36:35") Le berger Alfonso : il a toujours passé les fêtes de Noel en famille. Une fois il passa une hiver dans les pâturages, mais ce fut la seule fois. Les marchés et les accords commerciaux ne sont plus comme autrefois. (45:55") Aurevoir. |
II-031a | A02 | Fêtes de Noël | (18:52") Mari Gaetano fut bergère à Irupil. Comment se déroulaient les fêtes de Noel à la bergerie. Quand ses enfants étaient petits, les deux passaient Noel à la maison. Ensuite, le mari avait coutume de rester dans les pâturages et elle avec les enfants. A deux ou trois reprises seulement elle s´est trouvée avec son mari dans les pâturages à Noel. Le mauvais temps leur a causé des problèmes quand ils étaient dans la bergerie. En mai, après être montés avec les brebis, il leur est arrivé de devoir redescendre. |
II-031a | A03 | Fêtes de Noël | (25:40") Le berger Nicolas : les manques et les sentiments ressentis à Noel. Même si l´on n´était pas chez soir, il y avait toujours une place chez les autres. Quand un berger était seul, il était habituel de l´inviter dans une autre maison, mais encore davantage qu´à Noel, durant la Semaine Sainte. Aujourd´hui, le métier de berger est différent. L´arrivée des voitures l´a beaucoup transformé. |
II-031a | A01 | Fêtes de Noël | Présentation. (02:35") Le berger Pettan : ils descendaient aux bergeries au début de décembre. Le jour de Noel, ils descendaient à la messe de minuit. Ils avaient deux heures de route. Ils restaient à la bergerie tout le mois de décembre et la moitié de janvier. Ce qu´ils faisaient là-bas. On donnait toujours à manger aux brebis le matin et le soir. S´il neigeait, on leur donnait aussi plusieurs fois par jour. Ils travaillaient les foins et les champs en été. (11:35") Les vaches aussi étaient dans la bergerie. Ils descendaient au village seulement à Noel. Les parents montaient la nourriture avec le mulet. Ils montaient au col une autre fois avant mai, si le temps était beau. |