Amérique [33 resultados]
Document | Fragment | Otros temas del fragmento | Sumario |
D-008 | A01 | métiers: pâtre | Expérience de berger en Amérique. Il travailla en Californie et dans l’Idaho pour, finalement, revenir au Pays basque. |
D-013 | A01 | anecdote - indiens | Trois histoires de Basques revenus d’Amérique. Histoire survenue à la famille d’un homme rentré au pays après s’être enrichi en Amérique. Ce qui est arrivé à la famille lorsque cet homme mourut. Comment chacun des trois frères dépensa le million reçu en héritage. Comment l’un de ces hommes, revenu d’Amérique, trompa tout son monde pour parvenir à se marier. |
D-035 | A10 | anecdote | Ils avaient un long chemin à faire pour se rendre à l’école, et sur la route il y avait un chien qui les effrayait. C’est ainsi qu’un jour, ils ne parvinrent pas à l’école. |
D-064 | B01 | métiers: pâtre | La fête des 3, 4, et 5 juillet. Après avoir passé tout l’été en montagne, en septembre ils descendaient avec les moutons et les vendaient. Ils repartaient en montagne avec les brebis et ensuite se préparaient pour descendre à nouveau. |
D-064 | B02 | anecdote - élevage: transhumance | En hiver, ils emmenaient les brebis dans le désert et les dirigeaient à partir des chevaux. C’était un trajet vraiment long depuis le ranch. Les noms de tous les endroits par lesquels ils passaient. L’épisode avec les indiens. |
D-064 | B04 | vers | Vers faits par son frère à la radio des Basques d’Amérique. Comme adieux, il chante quelques vers que composa son frère à un ermitage. |
I-028 | A03 | métiers: pâtre | Il dit qu’il était en Amérique. Il travailla comme tanneur, et aussi comme berger. Il y avait beaucoup de Biscayens. Ils se comprenaient bien. |
I-028 | A06 | métiers: pâtre | La vie de berger en Amérique était dure, surtout quand il y avait beaucoup de neige. Ils avaient de grands troupeaux de brebis. Ils travaillaient pour des patrons qui étaient le plus souvent américains. Il y alla plusieurs fois, et y resta cinq, huit et deux ans; Il partit à l’âge de trente huit ans. Au début, ce fut très dur, car ils ne connaissaient pas la langue. Ce qui advint quand ils arrivèrent à l’aéroport.Ils n’étaient pas habitués à voir des gens de différentes couleurs.Les péruviens aussi étaient bergers.Les chiens sauvages étaient pires que les loups pour les brebis.Les oncles d’Orreaga aussi sont partis là-bas et ils sont à Fresno. |
IR-011b | A01 | métiers: pâtre - métiers: campero | Présentation. Questions personnelles : date et lieu de naissance, sur la famille, travaux actuels et dans sa jeunesse. Il partit en Amérique en mille neuf cent soixante. Son frère aussi partit là-bas. Ce fut difficile car il ne savait pas l’anglais. La première fois il arriva dans le Nevada où il resta deux ans et demi avant d’aller en Californie. D’abord il fut berger puis “campero”. Il compare la situation des deux endroits. Comment il devint un jour berger en charge de deux mille brebis. Le travail de “campero” était très différent : ils devaient faire du pain, préparer le repas et le soir le dîner. Ils gagnaient davantage qu’ici. En été ils vivaient dans des tentes et en hiver dans des caravanes. Les autres bergers et “camperos” étaient de Navarre, Gipuzkoa et Pays basque nord et entre eux ils parlaient toujours en euskara. Ils avaient l’habitude de discuter et de jouer aux cartes. Ils ne se réunissaient pas avec les Américains. Il resta là-bas plus de huit ans et revint avec des doutes. |
IR-016 | A04 | métiers: pâtre | De nombreux jeunes partirent en Amérique et tous réussirent à devenir quelqu’un. Ils allaient faire les bergers sans connaître la langue, et celui qui travailla dans les montagnes ne l’apprit même pas. |
N-052 | A04 | école - métiers | Les enfants commençaient l’école à huit ans jusqu’à quatorze ans. Et ensuite, comme il n’y avait pas d’argent, ils travaillaient : dans la montagne, comme domestique, et beaucoup allaient en Amérique comme bergers. |
SC-002b | A03 | métiers: pâtre | Les premiers villages qu’il connut en Amérique. La Californie a beaucoup changé : les pâturages ont disparu, le mode de vie et de travail a changé, les gens autrefois se contentaient de ce qu’ils avaient pour vivre. Les Basques de cette époque ne descendaient pas aux villages, ils restaient dans les montagnes. Un berger gagnait 85 pesos par mois, à l’époque de la crise le salaire descendit à 40. Même si les responsables voulaient les payer davantage, les banques ne leur donnaient pas. |
I-056 | A11 | métiers: pâtre | Il fut berger en Amérique pendant sept ans. Le patron était américain mais sa femme était biscayenne. Ces gens étaient très bons. Le majordome venait du Pays basque nord. Deux autres hommes s’occupaient des vaches à cheval. |
I-056 | B03 | métiers: pâtre | Il ne repartirait pas en Amérique. Ils partaient pour gagner de l’argent mais ils méritaient tout ce qu’on leur payait. Les gens de là-bas ne veulent pas s’occuper des brebis, ils préfèrent les vaches ou les chevaux.Tous les cinq jour ils voyaient le “campero”, c’était la seule personne qu’ils voyaient, ils étaient complètement seuls. En hiver il faisait très froid et en été très chaud. Les tempêtes étaient impressionnantes. |
SM-009 | A03 | anecdote - voyage | Pour aller en Amérique, ils allèrent en France en train pour prendre le bateau là-bas. Ils passèrent dix jours sur le bateau. Les quatre premiers jours, ils ne sortirent pas de leur cabine à cause du mauvais temps. En Amérique, il alla à New York, car c´est là qu´on leur donnait les billets et les laissez-passer pour les trains. Certains étaient basques. Lui se rendit dans l´Utah. Il y resta deux ans. Il fit le retour en train, en passant par Chicago et Washington, et il fit le voyage seul, il n´y avait plus personne dans les trains. A New York, il descendit du train et se joignit à un agent espagnol. Avec lui il prit le tramway et se rendit dans un hôtel appartenant à des Espagnols. A l´hôtel, il se joignit à trois Français. Ils durent attendre cinq jours avant que les bateaux ne sortent. Ils passèrent douze jours sur le bateau, jusqu´à l´arrivée à Cadiz. De là ils s´en furent à Barcelone, et de Barcelone en train jusqu´à Pampelune. |
SM-009 | A04 | métiers: pâtre | La vie de berger en Amérique : le nombre de troupeaux, les agneaux, les coyotes; |
SM-009 | A06 | métiers: pâtre | Quand ils étaient bergers en Amérique, ils demeuraient le plus souvent sur les chariots. |
SM-009 | A09 | alimentation: pain - métiers: pâtre | Comment ils faisaient le pain quand il était berger en Amérique. Ils faisaient un trou dans le sol de la taille du pétrin. Là, ils jetaient des braises et ensuite ils laissaient le pétrin à l´intérieur une heure durant. |
SC-002c | A04 | métiers: pâtre | Sa vie de berger en Amérique. |
X-015b | A01 | métiers: pâtre | A dix-neuf ans, il partit travailler comme berger en Amérique en compagnie d´un garçon de Gartzain et d´un autre d´Arizkun, avec un contrat de trois ans et demi. Ils prirent le train à Bilbao pour aller à Madrid. De là, ils allèrent en avion à New-York, et de New-York à Los Angeles. Une femme basque était là pour l´accueillir et à partir du jour suivant, il commença à travailler seul. En hiver, les bergers se réunissaient davantage, mais en été, il ne voyait que le "campero" une fois par semaine. Au début ce fut très dur, la solitude était terrible. Ensuite, la nuit il laissait les brebis toutes seules et il retrouvait les autres bergers; Il dut apprendre à tout faire : nettoyer, faire la cuisine, coudre… Le contrat se termina et il rentra à la maison. Il accomplit les travaux de la maison, mais il n´eut pas de chance avec le bétail et il repartit en Amérique. Avec un contrat semblable, mais dans un autre endroit. Cette fois, il connaissait le travail. Il a toujours aimé les brebis. Quand le contrat se termina, le patron lui fit les papiers de telle façon qu´il était résident. Alors, il retourna à nouveau à la maison. Après deux années passées chez lui, il partit pour la troisième fois et resta là-bas. Maintenant il a davantage d´amis là-bas et ici il s´ennuie. |
X-015b | A03 | métiers: pâtre | En Amérique il a des brebis mais il ne travaille pas comme berger. Il se lève tôt et donne à manger aux brebis. A neuf heures, il a terminé. Ils prennent un bon petit déjeuner et ils sont libres jusqu´à deux heures. A la mi-journée ils donnent à nouveau à manger aux brebis et à cinq heures ils sont libres à nouveau. |
X-015b | A04 | euskara: basques | Dans le village où il réside, il n´y a pas de Basques, mais des fêtes basques sont organisées et ils se retrouvent. Cette année, quatre avions vinrent du Pays basque. A propos de ceux qui furent avec lui. |
X-015b | A05 | travail - jeunes - mode de vie: comparaison | Là-bas pour parcourir de longues distances, on prend le train ou l´autobus. Les gens de là-bas sont plus normaux que ceux d´ici. Les gens s´approchent pour vous saluer. A propos du changement : quand il partit, il n´y avait qu´une voiture dans le village, celle du médecin. Les jeunes de là-bas travaillent plus dur. Les gens d´ici ne veulent pas travailler aux champs, sous prétexte que cela ne rapporte pas d´argent. Les jeunes préfèrent travailler huit heures en usine et en finir. Les salaires de là-bas ont augmenté ces dernières années. Plus personne d´ici ne va là-bas. Beaucoup de Sud Américains vont aux Etats-Unis. Là-bas, on ne vend pas la terre, même si elle ne rapporte pas d´argent. |
N-020 | A02 | métiers: pâturage | D´autres bandes partirent en Amérique, comme lui. Ils partaient avec des contrats de trois ans. Ils avaient deux mille brebis à leur charge. Ils bougeaient sans cesse en quête de pâturages. Le patron leur apportait la nourriture, mais ils devaient laver leur linge, faire le repas et le pire, le pain. Le patron leur apportait la farine et la levure, mais c´était à eux de faire leur pain. Parfois ils avaient beaucoup de temps, mais quand les brebis mettaient bas, ils n´avaient le temps de rien faire. Ils devaient se réveiller avant les brebis, afin qu´elles ne soient pas déjà toutes dispersées. Celles qu´ils contrôlaient étaient les brebis noires. Ils ne pouvaient pas les compter toutes, mais repérer les noires était plus facile. Quand il en manquait, ils le signalaient au patron. Alors le patron descendait et louait un petit avion, et en suivant il retrouvait les brebis perdues. Quand les brebis d´un patron se mélangeaient avec celles d´un autre, celui-ci ne disait rien au premier. Mais comme les brebis avaient une marque sur le dos, elles se voyaient depuis le petit avion. Parfois ils se rassemblaient entre bergers. Il y avait beaucoup de Grecs dans ce métier. Ceux-là apprenaient l´anglais par force. Mais la majorité des patrons savaient un peu de castillan et il n´y avait pour eux aucune urgence à apprendre l´anglais. Quand son contrat fut terminé, ils demandèrent les papiers pour rester là-bas. Mais un matin, celui qui était chargé de cela arriva en disant qu´ils devaient se trouver à Madrid dans deux jours. Ils rentrèrent au village, se préparèrent un peu et le lendemain matin ils partirent pour Madrid en avion. Travailler dans la montagne à ce moment là permettait de gagner environ quinze mille pesetas par mois. Comme il n´y avait pas de possibilité de le dépenser, ils économisaient. Ils envoyaient l´argent chez eux deux fois par an. |
IC-002a | A01 | métiers: vacher | Il passa pas mal de temps en Amérique à traire les vaches et à élever des veaux, mais en 1925 il revint au pays voir sa mère et il se maria et resta. Le salaire et les travaux en Amérique. Au début il gagnait vingt-cinq pesos par mois. Une fois le travail achevé pour ce patron, il partit faire une saison avec un autre. Les trois amis résidèrent ensuite à Buenos Aires. Il avait une soeur là-bas. |
SC-007a | A02 | maladie - métiers: pâtre | Juan Kruz se rendit l´année passée au Pays basque. Il le trouva changé et constata que l´euskara s´était perdu en de nombreux endroits. Il partit en Californie en 1925. Il avait alors trois frères là-bas et ils étaient nombreux à la maison. D´autre part, il y avait la coutume de fuir le service militaire de l´ Espagne. Pour ces deux raisons, il partit en Californie. D´abord il alla à New-York et de là, en Californie. Ses deux frères n´étaient pas loin et son cousin le conduisit jusqu´à eux. Les premières années furent très dures car il ne connaissait même pas la langue. Il eut son premier problème de santé en décembre 1950. Il eut une attaque cardiaque. Il fallut beaucoup de temps avant qu´il ne récupère totalement. En 1952, il retourna acheter des brebis et continua pendant quatre ans, mais quand il travaillait dur, il souffrait. Le médecin lui dit de ne pas vendre les brebis mais d´embaucher quelqu´un pour faire le travail difficile. Ensuite, il travailla comme acheteur de laine. |
SC-007a | A04 | métiers: pâtre - animaux: coyote | Il commença à travailler avec les brebis en 1930. Ces années là furent mauvaises, la pire étant 1934. Ils partirent ailleurs, firent huit cents kilomètres à pied et en train. Le Gouvernement les obligea à supprimer un pourcentage de brebis, parce qu´il y en avait trop. Les terres traversées durant ce voyage n´étaient que désert et montagnes. Ils partirent avec les brebis et il fallait une autorisation du gouvernement pour passer par certains endroits. Ils obtinrent leur objectif parce qu´ils surent mesurer la charge, d´autres durent faire demi-tour et perdirent ce qu´ils avaient. Traversant la sierra Nevada, ils se rendirent à Fresno et louèrent des vignes pour alimenter les brebis. Ils connurent beaucoup de mauvaises années. Les terres les plus sèches étaient pour le bétail et s´il ne pleuvait pas, il n´y avait pas de nourriture. Ces dernières années, ils ont porté de l´eau en camions jusqu´aux endroits où se trouvaient les brebis. Le berger a beaucoup d´ennemis en Amérique. Avant, ils contrôlaient les coyotes, on pouvait leur mettre du poison et des pièges. Mais maintenant, c´est interdit et leur nombre va en augmentant. Un ami qui alla dans l´Idaho dut retirer les brebis car il ne pouvait rien faire contre les coyotes. Ils mangent surtout les agneaux. Il y a beaucoup d´associations de défense des coyotes, parce qu´ils disent que les brebis ne disparaîtront jamais, les coyotes si. Une anecdote. Les coyotes se trouvent n´importe où et ils vont même dans les villes. On en a vu dans les rues de Los Angeles. Beaucoup mériteraient de manger de la viande de coyote, à la place de l´agneau. |
SC-011b | A01 | métiers: pâtre | En 1957, il partit comme berger. Au départ, c´était dur, surtout de ne pas pouvoir faire la fête le dimanche après-midi. Il commença avec trois mille cinq cents brebis. Il resta trois ans et demi avec deux patrons différents. Son contrat commença en 1956. Il devait rester là-bas trois ans. Les Basques se réunissaient beaucoup. Il y avait dix-huit ou vint mille brebis dans ces prairies et tous les bergers étaient basques. Le second patron le payait davantage. On leur retirait les taxes du salaire. |
SC-011b | A02 | métiers: boucher | Quand il quitta le métier de berger, il débuta comme tueur de cochons dans une boucherie : ils tuaient trois cents cochons en une heure. Comment se faisait le travail. Il travailla là-bas six ans. En 1972, il commença à travailler comme jardinier pour sa belle-soeur. |
SC-011c | A01 | anecdote - métiers: police | Il eut des problèmes avec les papiers. La police vint le chercher chez lui et il passa la nuit au commissariat. A huit heures du matin ils l´appelèrent et voulurent l´emmener à l´aéroport mais il réussit à rester là-bas. Il se maria pour obtenir les papiers. Une fois marié avec une femme de là-bas, il devenait résident. |
IR-019 | A01 | métiers: pâtre | |
IR-019 | A03 | ||
II-176b | A07 | En Amérique, on gagnait davantage d’argent. Au début, du fait de l’éloignement, il se sentait triste, mais cela passe. Ils travaillaient beaucoup et étaient très bien payés. |