Irulegi Irratia
II-051b
- Titre:
- Date d´entregistrement: 1995-02-28
- Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
- Informateur / informatrice:
- Chercheur / chercheuse:
- Thème principal: Bergers de Soule.
- Vue autorisée: Libre
- Publication autorisée: Limitée
- Qualité du son: Normal
Ville | Dialectes | Cartes |
Fragment | Durée | Temas | Sumario |
A01 | 00:00:00 00:10:10 |
élevage: tonte, métiers: pâturage | Présentation : Un berger qui est resté longtemps à Irati parle de la tonte des moutons. Ils commençaient à tondre le quatorze mai. Ils le faisaient avec plaisir parce qu´ils se rassemblaient entre bergers et tout en travaillant, ils riaient et chantaient. En plus du vin, ils avaient généralement de l´agneau. A l´époque, il n´y avait pas de chemins. Dès qu´ils sortaient de la bergerie, ils commençaient à chanter et à crier. Il y avait beaucoup de bergers et le patron venait à dos de mulet. Il montait la farine de blé pour faire des galettes. A l´époque de la tonte, certains cessaient de traire les brebis. Anecdote. |
A02 | 00:10:10 00:14:50 |
métiers: pâturage | La tonte rappelle que le voyage vers les hauteurs est proche. Le Vendredi Saint, on travaille moins. |
A03 | 00:14:50 00:23:00 |
élevage: tonte, métiers: pâturage | Ils montaient les brebis en mai et ensuite, ils les descendaient à nouveau vers le quinze juillet pour les tondre. A l´époque, il n´y avait pas de chemins pour monter la machine et en plus un groupe de bergers se rassemblait et dans les bergeries il n´y avait pas de cuisine pour faire les repas. Ils avaient deux heures de la bergerie à la maison. Le jour suivant, à l´aube ils commençaient à tondre. Pour descendre, ils mettaient des sonnailles aux brebis. La tonte donnait lieu à une fête et cela se fait encore. L´après-midi ils avaient coutume de chanter et de jouer aux cartes, et quelquefois, ils ont été jusqu´à passer toute la nuit à jouer et, sans rentrer à la maison, ils recommençaient à tondre le lendemain matin. Pour ne pas laisser les amis, il est arrivé qu´ils ne traient pas les brebis. (21.08") Pedro, berger d´Ibañeta : comme ils ont des problèmes pour descendre la laine, à cause de la douane, ils les tondent là-haut. Ils tireraient plus de profit s´ils la coupaient en bas, mais, du moins pour certains, au moment de passer la laine il y a la douane. |
A04 | 00:23:00 00:29:40 |
élevage: tonte, métiers: pâturage | (23.45") Ils commençaient le matin, s´arrêtaient à la mi-journée et reprenaient la descente dans la soirée. Il leur fallait environ sept heures pour descendre les brebis. Le lendemain, ils les tondaient. L´après-midi, ils les emmenaient jusqu´à mi-chemin et à partir de là, elles continuaient seules. Ils n´avaient pas pour habitude de tondre en haut, parce qu´il n´y avait pas de voitures, les bergeries étaient loin du chemin et il était pénible de sortir la laine jusqu´au chemin. Ils commençaient à tondre les brebis à six heures du matin et ils le faisaient rapidement. Chaque tondeur tondait une vingtaine de brebis. Un berger en tondit à lui tout seul quatre-vingt seize en un jour. |
A05 | 00:29:40 00:40:12 |
hiver, métiers: pâturage | (38:10") L´hiver le plus rude qu´il ait connu. Les difficultés pour transporter le lait avec le mulet et la charrette. |
A06 | 00:40:12 00:47:30 |
élevage: pâturage, métiers: pâturage | Les pâturages ont changé de prix et de qualité. Le mieux était de traiter posément, d´y passer deux jours. Il descendait à bicyclette de la bergerie deux jours pour traiter des pâturages. |
Pista | Écoutez le fichier | Durée |
II-051b-B | 48:16 |