élevage: tonte [3 resultados]
Document | Fragment | Otros temas del fragmento | Sumario |
II-051b | A01 | métiers: pâturage | Présentation : Un berger qui est resté longtemps à Irati parle de la tonte des moutons. Ils commençaient à tondre le quatorze mai. Ils le faisaient avec plaisir parce qu´ils se rassemblaient entre bergers et tout en travaillant, ils riaient et chantaient. En plus du vin, ils avaient généralement de l´agneau. A l´époque, il n´y avait pas de chemins. Dès qu´ils sortaient de la bergerie, ils commençaient à chanter et à crier. Il y avait beaucoup de bergers et le patron venait à dos de mulet. Il montait la farine de blé pour faire des galettes. A l´époque de la tonte, certains cessaient de traire les brebis. Anecdote. |
II-051b | A03 | métiers: pâturage | Ils montaient les brebis en mai et ensuite, ils les descendaient à nouveau vers le quinze juillet pour les tondre. A l´époque, il n´y avait pas de chemins pour monter la machine et en plus un groupe de bergers se rassemblait et dans les bergeries il n´y avait pas de cuisine pour faire les repas. Ils avaient deux heures de la bergerie à la maison. Le jour suivant, à l´aube ils commençaient à tondre. Pour descendre, ils mettaient des sonnailles aux brebis. La tonte donnait lieu à une fête et cela se fait encore. L´après-midi ils avaient coutume de chanter et de jouer aux cartes, et quelquefois, ils ont été jusqu´à passer toute la nuit à jouer et, sans rentrer à la maison, ils recommençaient à tondre le lendemain matin. Pour ne pas laisser les amis, il est arrivé qu´ils ne traient pas les brebis. (21.08") Pedro, berger d´Ibañeta : comme ils ont des problèmes pour descendre la laine, à cause de la douane, ils les tondent là-haut. Ils tireraient plus de profit s´ils la coupaient en bas, mais, du moins pour certains, au moment de passer la laine il y a la douane. |
II-051b | A04 | métiers: pâturage | (23.45") Ils commençaient le matin, s´arrêtaient à la mi-journée et reprenaient la descente dans la soirée. Il leur fallait environ sept heures pour descendre les brebis. Le lendemain, ils les tondaient. L´après-midi, ils les emmenaient jusqu´à mi-chemin et à partir de là, elles continuaient seules. Ils n´avaient pas pour habitude de tondre en haut, parce qu´il n´y avait pas de voitures, les bergeries étaient loin du chemin et il était pénible de sortir la laine jusqu´au chemin. Ils commençaient à tondre les brebis à six heures du matin et ils le faisaient rapidement. Chaque tondeur tondait une vingtaine de brebis. Un berger en tondit à lui tout seul quatre-vingt seize en un jour. |