Enregistrements

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Irulegi Irratia

II-176b

  • Titre:
  • Date d´entregistrement: 2000-10-16
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur / informatrice: Joseph Sanchotena
  • Chercheur / chercheuse:
  • Thème principal: La chasse à Urepel autrefois. Contrebande.
  • Vue autorisée: Libre
  • Publication autorisée: Limitée
  • Qualité du son: Bonne
Ville Dialectes Cartes
Fragment Durée Temas Sumario
A01 00:00:00
00:03:40
mode de vie Présentation. Quand il avait 13 ans, il partit à Esnazu et à 24 ans, en Amérique. Il vit là-bas et de temps en temps, il revient à Urepel. Le mode de vie des paysans d’autrefois : tout se faisait à la main car il n’y avait pas de tracteurs.
A02 00:03:41
00:17:45
Chasse: leurre En automne, il se consacre à la chasse. Aujourd’hui il y a trop de chasseurs et peu de palombes. Quand il était jeune, il y avait peu de chasseurs, seulement les gens du village. Ils faisaient des cabanes de chasseurs sur la cîme des arbres. Certaines des palombes qu’ils capturaient dans les filets des Aldudes étaient maintenues en vie pour servir d’appeau. Les palombes d’appeau ont les yeux bandés, ainsi elles ne bougent pas et les palombes sauvages, en les voyant, s’arrêtent près d’elles. Le vent du sud est le meilleur pour tirer les palombes. Maintenant les palombes arrivent effrayées parce qu’elles sont tirées pratiquement dans toute la France. A présent, ils emportent 300 ou 400 cartouches, alors qu’avant ils n’en avaient que 20 ou 30. Avant, ils vendaient les palombes qu’ils tuaient.
A03 00:17:46
00:23:06
Chanson Chanson.
A04 00:23:07
00:36:01
Chasse: pigeon Les fusils d’autrefois étaient à deux coups, ceux d’aujourd’hui à cinq. On utilisait des cartouches espagnoles parce qu’elles étaient moins chères, ils les achetaient à Elizondo. Pour chasser des sangliers, ils ne se réunissaient pas en groupes aussi importants qu’aujourd’hui, ils se retrouvaient à deux ou trois, et c’était très difficile de les trouver, il n’y en avait pas autant qu’aujourd’hui. Actuellement il y a moins de lapins et de lièvres, peut-être parce qu’on répand beaucoup de poison dans la montagne aujourd’hui. Certains disent que les palombes ne s’arrêtent pas dans les bois d’ici parce qu’en France il y a d’énormes champs de mais et qu’elles se rassasient là-bas.
A05 00:36:02
00:40:08
Chanson Chanson.
A06 00:40:09
00:44:30
contrebande Quand il était jeune, avant d’aller en Amérique, il faisait de la contrebande de chevaux et de mulets. On faisait de la contrebande de n’importe quoi. Généralement ils passaient par Irisarri et Esnazu. Le parcours. Quand les gardes les découvraient, ils s’échappaient en courant en abandonnant la charge, et ils perdaient alors le salaire. On les payait 5000 francs par nuit, et celui qui travaillait comme ouvrier de ferme touchait 2000 francs par mois.
A07 00:44:31
00:48:20
Amérique En Amérique, on gagnait davantage d’argent. Au début, du fait de l’éloignement, il se sentait triste, mais cela passe. Ils travaillaient beaucoup et étaient très bien payés.
Pista Écoutez le fichier Durée
II-176b-B 48:23