Irati Irratia
IR-018
- Titre:
- Date d´entregistrement: 1997
- Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
- Informateur / informatrice: Gregorio Pedroarena Laurentz
- Chercheur / chercheuse:
- Thème principal:
- Temas: anecdote, argent: salaire, bois, chanson, charpenterie, divers, école, euskara: attitude des hispanophones, fêtes, Guerre, herbes médicinales, mariage, menuiserie, métiers: menuisier, métiers: muletier, métiers: pâtre, métiers: télégraphiste, mode de vie, musique, rançon
- Vue autorisée: Libre
- Publication autorisée: Limitée
- Qualité du son: Normal
Ville | Dialectes | Cartes |
Fragment | Durée | Temas | Sumario |
A01 | 00:00:00 00:03:50 |
menuiserie | Présentation de Pedro par le biais de questions personnelles. Après avoir été soldat pendant trois ans, il a toujours vécu à Garralda. Etant charpentier, il dut partir à l’extérieur. Il apprit dans le village avec les uns et les autres. Aussi dans les livres. Avant de commencer à travailler ils devaient faire le dessin, le projet. |
A02 | 00:03:50 00:09:32 |
bois, charpenterie | Ils sortaient le bois de la forêt et comme il n’y avait pas de scierie, ils travaillaient eux-mêmes le bois dans la montagne même. Ils faisaient des planches de différentes tailles et ensuite les laissaient sécher dans le dépôt. Il y avait des gens qui se consacraient à cela. Les charpentiers qui travaillaient dans l’atelier montaient peu. Les planches fines restaient à sécher pendant trois ou quatre ans et les épaisses, sept ou huit ans. Actuellement il y a des séchoirs électroniques où le bois cuit. Il sèche en quelques heures mais ensuite il se tord, quand il s’acclimate au climat extérieur. |
A03 | 00:09:32 00:12:35 |
métiers: muletier, métiers: pâtre | Jusqu’à l’âge de vingt ans il fut berger et muletier. En tant que gardien du bétail du village. Le charbon, les traverses et les "barrika oholak" (planches de barriques) étaient emmenées sur des boeufs jusqu’à la route et de là elles étaient transportées par des charrettes. Les charbonniers étaient généralement d’Améscoa. |
A04 | 00:12:35 00:15:54 |
argent: salaire, métiers: menuisier | Il débuta comme charpentier parce que son cousin était maître de charpente. Il resta trois ans avec lui. Après, dans les villages environnants il y avait aussi des charpentiers et il s’en fut à Garaioa où on avait besoin d’un assistant. En tant qu’apprenti ils lui donnaient trois pesetas par jour et le repas. Comparaison avec le prix du tabac et du vin. Nom et maison des charpentiers de l’époque. |
A05 | 00:15:54 00:22:33 |
Guerre | Il fut soldat à Madrid au bataillon de télégraphistes. Là il devint aussi sergent de l’armée. Il partit à Tetuan. Souvent il lui arriva d’aller avec Franco. Eux ne pouvaient pas se protéger, car étant télégraphistes, ils devaient tout voir pour pouvoir le raconter. Il participa à la guerre de l’Espagne contre le Maroc. Même s’ils avaient peur, il fallait s’accoutumer à tout. Il n’a pas de bons souvenirs à raconter. |
A06 | 00:22:33 00:26:44 |
anecdote | Après avoir passé trois mois dans le campement, quand il descendit à la ville, toutes les femmes avaient le visage voilé. Il y avait trois quartiers / Celui des Maures, celui des Hébreux, et celui occupé par les Espagnols. Il était interdit aux femmes de parler avec eux. Un jour, trois sergents allèrent dans une pâtisserie et ils durent sortir en courant à cause de ce que l’un d’eux avait dit à la femme. Alors qu’ils se retrouvaient dans la rue, un général arrivait, et dans une de ces rues étroites, ils les firent saluer comme il se devait. Pensant qu’ils les corrigeraient, ils décidèrent que d’abord ils se divertiraient et ils allèrent au bar. |
A07 | 00:26:44 00:27:18 |
anecdote, rançon | Ils emprisonnèrent le Général Navarro et ils le libérèrent contre une caution. |
A08 | 00:27:18 00:31:31 |
Guerre, métiers: télégraphiste | Les dernières opérations de la fin de la guerre se produisirent à Melilla. Un autre lui demanda de le laisser partir. Et ainsi il se libéra. Ensuite vint le temps d’être libéré. Même si on leur demanda, ils ne restèrent pas davantage. Ils l’avaient très mal vécu. En tant que télégraphiste, il avait beaucoup de responsabilités. Ils avaient toujours les charges les plus importantes. |
B01 | 00:00:00 00:01:25 |
mode de vie | Après être rentré de la guerre, il a travaillé dans son atelier de Garralda. Mais il a aussi été paysan. Ils travaillaient beaucoup et gagnaient peu. |
B02 | 00:01:25 00:05:18 |
divers, mariage | Il se maria à quarante ans. Ils voulaient attendre d’être riches, mais ils ne s’enrichirent jamais. Il continue à travailler parce qu’il se sent mieux. C’est lui qui s’occupe du jardin. |
B03 | 00:05:18 00:07:45 |
anecdote, école | Le premier jour à l’école l’instituteur commença à montrer l’alphabet. Lui l’avait déjà appris à la maison avec ses frères. Et ils arrivèrent à la lettre "s", mais l’instituteur zozotait. Et quand il lui demanda de répéter, pour obéir il dit trois fois la lettre à la manière de l’instituteur et celui-ci se fâcha, et il commença à pleurer. Un frère alla vers lui et lui dit à l’oreille comment il devait prononcer. Il avait cinq ou six ans. |
B04 | 00:07:45 00:09:20 |
anecdote | Souvenir de quand il avait trois ans : à un cousin qui allait partir en Amérique, en guise d’aurevoir ils donnèrent une ou plusieurs pommes. Et il se souvient très bien comment le cousin leur distribua les pommes comme à des petits oiseaux. Il ne devait pas encore avoir trois ans. |
B05 | 00:09:20 00:12:50 |
anecdote | Comment il se fit la cicatrice qu’il porte sur le visage : les trois frères étaient montés sur un escalier par un échafaudage, lui était au milieu et celui qui était au-dessus lui écrasa la main et il lâcha l’escalier. Il tomba et le frère qui se trouvait au-dessous le soutint à l’aide de sa jambe, mais il n’avait pas assez de force et finalement il tomba. Il n’alla pas chez le médecin. Son père n’avait pas de bons rapports avec le médecin et il prépara un mélange de vinaigre et de sel et pendant qu’il nettoyait la blessure avec ce remède, il disait à sa fille qu’elle prépare une aiguille et du fil. Les deux frères le soutenaient , le père le soignait et la soeur cousait. |
B06 | 00:12:50 00:15:43 |
divers | Il perdit ses parents tout petit. Ils étaient six frères.Garralda fut complètement brûlé en 1898. Jeune, il n’eut pas beaucoup de temps pour jouer ni pour les fêtes, parce qu’il devait travailler. Au retour du service militaire il eut l’occasion de faire la fête. |
B07 | 00:15:43 00:21:26 |
chanson, fêtes, musique | A quinze ans il jouait de l’accordéon. Ils apprenaient et s’entraînaient avec ceux des villages voisins. Il aime beaucoup voir son petit-fils jouer de l’accordéon. Dans les fêtes on amenait de la musique. Au début, quelques instruments et à la fin un orchestre. Autrefois dans les fêtes on faisait des rondes, on dansait, on mangeait et tous les jeunes étaient réunis. A présent on ne voit plus de jeunes. Le petit-fils joue un morceau d’accordéon pour son grand-père. |
B08 | 00:21:26 00:25:25 |
euskara: attitude des hispanophones | Il a toujours parlé en euskara. Cependant à l’école ils durent apprendre le castillan parce que le maître ne les laissait pas parler en euskara. D’autre part, ceux qui parlaient castillan se moquaient d’eux, c’est pourquoi ils laissèrent tomber l’euskara. Lui n’a jamais cessé de le parler, mais dans sa jeunesse le castillan prévalait déjà, y compris dans le village. Ils sont perdus avec l’euskara actuel. |
B09 | 00:25:25 00:31:35 |
herbes médicinales | Les herbes médicinales : camomille pour les douleurs d’estomac, centaurée pour l’urine, absinthe pour faire sortir les vers.Certaines doivent bouillir et on en boit l’eau, avec d’autres on fait des emplâtres que l’on pose. Arnica pour les coups, emplâtres d’oignon pour calmer les douleurs. Pour nettoyer les blessures il y avait des herbes et des écorces d’arbres. Pour la grippe, d’abord une purge et ensuite une infusion d’orge mélangée à du lait tous les jours, sans rien manger d’autre. |
Pista | Écoutez le fichier | Durée |
IR-018-A | 31:38 | |
IR-018-B | 31:37 |