sorcellerie [38 resultados]
Document | Fragment | Otros temas del fragmento | Sumario |
D-037 | A01 | anecdote | Deux histoires des sorcières d’Arruzpi: il manque un morceau de la carde et l’enfant qui ne cessait de pleurer. |
D-037 | A02 | anecdote | Autre histoire de sorcières: celle dont on pensait qu’elle était une sorcière devait dormir un peu et elle cessa de respirer. |
D-037 | A03 | anecdote | Autre histoire de sorcières: on disait que la fiancée et sa mère étaient sorcières et il put le vérifier de ses yeux. |
D-037 | A06 | anecdote | L’histoire d’un homme que l’on soupçonnait d’être sorcier. |
D-037 | A08 | anecdote | Dans une ferme apparut une chouette et, comme elle leur parut suspecte, ils la capturèrent. Mais elle s’échappa. Le lendemain matin, en allant au jardin, ils virent que tous les piments leur avaient été volés. Ils disaient que la chouette pourrait bien être une sorcière déguisée. |
D-043 | A02 | anecdote | Une histoire de sorcières et ce qui se disait à leur propos. |
D-046 | A01 | anecdote | Ce qui arriva à celui qui prétendait ne pas croire aux sorcières |
D-046 | A02 | mythologie: gentils | Les sorcières faisaient des "akelarre". Ils discutent pour savoir si sorcières et "jentilak" sont la même chose. |
D-046 | A03 | anecdote | Ce que provoqua le fait d’avoir mal prononcé le sortilège. |
D-057 | A25 | légende | La légende qui raconte que les sorcières emmenèrent avec elles la fille du tisserand quand elle sortit chercher de l’eau, et jetèrent la cruche par la jarre. |
D-061 | A04 | anecdote | Deux personnes d’une même famille étaient sur le chemin, discutant de l’existence ou non des sorcières: la peur que connut ce jour-là celui qui n’y croyait pas. |
D-061 | A05 | anecdote | Il ne croyait pas aux sorcières et la peur qu’ils lui infligèrent. |
SA-003 | A13 | anecdote - croyances: Gaueko | Une femme demanda de l’argent aux gens d’une maison et ensuite il y eut une dispute pour savoir si elle l’avait rendu. C’est que, même si elle ne faisait de mal à personne, les choses disparaissaient dans les maisons.La même femme servit dans une maison et là aussi il se passa quelque chose."Gaua gaukoendako, eguna egunezkoentzako eta Kattalin guretzako" ("la nuit à ceux qui sont de la nuit, le jour pour ceux qui sont du jour et Kattalin pour nous") et la fille disparut. |
SM-002 | A10 | anecdote | A Arrosa aussi, un berger trouva une hyène sur une brebis et avec la hache il lui coupa une patte. Le jour suivant, ils disaient qu’une femme était mal et finalement elle sortit avec un bras coupé. |
SM-002 | A11 | anecdote | (En castillan) Celle d’un galicien : dans une maison qui se trouve entre Navarre et Aragon, ils demanda l’hébergement pour la nuit mais il reçut une réponse négative. Finalement, après avoir supplié, ils le laissèrent dormir dans la cuisine. Ils lui servirent le dîner et s’en allèrent. Ensuite il entendit une femme qui disait à sa fille qu’elle regarde s’il dormait. Il avait peur qu’ils lui enlèvent tout. Il prit peur et fit semblant de dormir. Alors la mère et la fille se dénudèrent jusqu’à la ceinture, sortirent une marmite de sous une brique et s’enduirent le corps de l’onguent qu’elles avaient. Elles dirent : "Por encima de las matas y arbustos al campo mar te vaya a parar" (par dessus buissons et arbustes qu’il t’emporte à la mer). Il vit quelle brique c’était et il décida de faire la même chose pour voir si c’était vrai. Il s’attacha au banc et se passa l’onguent en prononçant les paroles. Il entra dans la cheminée mais le banc ne le laissait pas monter. Il enleva l’onguent avec un mouchoir et finalement tomba sur le sol. Il partit de cette maison le plus vite qu’il pût. |
SM-002 | A12 | Ce que leur disait sa mère. | |
SM-002 | A14 | anecdote | Le jour de la Trinité, veille de Fête Dieu, la soeur de sa grand-mère tomba comme morte et resta trois jours sans parler. Au troisième jour, une autre femme vint la visiter et la malade dit de but en blanc : "Atera ezazue andre hau etxe honetatik ! Sorgina !" (Sortez cette femme de cette maison ! Sorcière !). Ils la sortirent brutalement de la maison. |
SM-002 | A16 | anecdote | Dans une famille de Mezkiritz six nouveaux nés moururent. Et la grand-mère de Perpetua, qui faisait office d’accoucheuse, dit à la femme que désormais ils baptiseraient les enfants en l’église de la Trinité et qu’ils ne mourraient pas. |
SM-002 | A19 | A propos de sorcières, ce qui arriva au père d’une femme : il vit un chevreau pris dans un filet, il le prit et l’assit contre lui. Alors le chevreau lui dit : "Nauk alua !" | |
SM-002 | A09 | anecdote - religion | Celle d’Arrosa : ses deux grands-pères étaient fabricants de cuillères. En hiver ils quittaient la montagne pour venir au village. Une fois, un de ses grands-pères leur raconta que huit jours auparavant le curé d’Arrosa avait fait un sermon contre les sorcières. |
SU-005 | A12 | Une sorcière grimpa sur son grand-père qui venait de soigner les cochons. Il dit le "Jesus Aitarena" et la sorcière disparut. Certains ne croyaient pas qu’il y eût des sorcières et ce que répondit son grand-père à l’un de ceux qui prétendaient cela. Il dit que ce devait être un mensonge, que ce devait être des gens qui sans être sorcières s’amusaient à effrayer les autres. | |
SU-005 | A13 | Un jour où il partit chasser et se perdit, il faisait mauvais temps. En parlant avec un autre, il lui dit que celui qui passait la nuit dans la montagne ne mourrait jamais. | |
SU-005 | A14 | A Urdiain, les enfants de Cristobal mouraient tous les uns après les autres, et croyant que c’était la faute des sorcières, il attacha un couteau au lit pour qu’elles n’entrassent pas | |
SU-005 | A15 | Quand il naquit le deux juillet, un chat entra dans la chambre. Le grand-père l’attrapa, entra et le frappa et il passa dans la chambre du haut. | |
SN-001b | B9 | Histoires de sorcières : les jeunes filles filaient à la quenouille. L’une d’elles alla chercher de l’eau à la fontaine. Un moment plus tard on jeta aux filles qui étaient dans la maison la jarre vide par la cheminée. On prétend qu’ils leur dirent "Gauezkoak gauez eta egunezkoak egunez" (à ceux de la nuit la nuit et à ceux du jour le jour) et la fille ne réapparut pas. | |
SN-007b | A03 | anecdote | Dans le village circulait une rumeur sur l’existence de sorcières. Sa mère leur racontait qu’un séminariste d’une bergerie avait coutume d’aller à la taverne et là on lui disait qu’il y avait des sorcières, mais lui ne lecroyait pas. Une fois, au milieu d’un vacarme incroyable, ils lui dirent : “Nous ne sommes pas les sorcières mais nous sommes leur image”. Il ne retourna plus là-bas de nuit. Sa mère prenait la quenouille et leur racontait des histoires. Une autre fois, quelqu’un alla avec le bétail et il trouva des peignes. Il les prit en pensant que quelqu’un les avait oubliés et il se trouva que les peignes parlaient. Dans une autre histoire, la sorcière faisait trois bruits à la fenêtre de la chambre. Il n’y avait pas de remèdes face à ces actes de sorcellerie. Mais les sorcières ne faisaient pas de choses mauvaises. Il n’y avait ni “lamiak” (personnages mythologiques), ni êtres nocturnes (Inguma). |
SN-007a | A07 | On disait que dans certains endroits on entendait des bruits dans les maisons, mais cela ne lui arriva jamais. Ils ne croyaient pas ces histoires de sorcières. | |
SM-007b | A07 | anecdote | Un enfant était tombé malade et le médecin ne savait comment le soigner. Ils dirent à la mère d´aller à Pau, car là-bas se trouvait un bon médecin. Lorsque celui-ci vit l´enfant, il leur dit qu´il ne pouvait le soigner, que c´était à celui qui lui avait fait mal de le soigner. Mais eux ne savaient pas de qui il s´agissait. Le médecin leur dit de voir quelle était la messe à laquelle assistait le plus de monde dans le village, et de jeter dans le bénitier un haricot à sept pois. Celui qui lui a fait mal va commencer à travailler dur et il ne sortira de l´église que lorsqu´il aura fait trois fois trois choses. Ils firent ainsi et une femme fit ce que le médecin avait dit. A la sortie de la messe, cette femme demanda à la mère de l´enfant comment il se portait. La mère ayant répondu que l´enfant n´était pas bien, la femme lui dit qu´elle allait le soigner. Petit à petit, l´enfant guérit. Mais une année plus tard, il lui apparut qu´il fallait recommencer et elle fait la même chose. Le même médecin lui dit que tant qu´à recommencer, elle devait lui lancer une corde en forme de lasso et l´étrangler. La femme fit ainsi et quand elle l´attrapa avec la corde, elle lui dit de soigner son fils si elle ne voulait pas qu´elle l´étrangle sur le champ. Apeurée, elle lui dit qu´elle allait s´exécuter, mais elle en parla au curé. Celui-ci dit à la mère de l´enfant de demander pardon à la "sorcière". La mère se mit très en colère et fut très mal. Il lui semblait qu´elle venait de commettre le plus grave des péchés, sous prétexte de soigner son fils. Finalement, la mère de cet enfant le dit au curé et celui-ci lui répondit que la sorcière était en enfer. Mais la femme ne voulait rien entendre, affirmant qu´elle était bien vivante. Il se trouve que la sorcière était morte cet après-midi là, le jour de la Saint Sébastien. Dans l´église, il y avait sept curés et lorsque le fils de la sorcière demanda un curé parce que sa mère était en train de mourir, personne ne s´était déplacé.. |
SM-001b | A08 | anecdote | Les sorcières faisaient aussi du mal aux nouveaux-nés. Sa mère disait que trois de ses enfants étaient morts à cause du mauvais oeil. Un jour, alors qu´ils se trouvaient entre Irurita et Arraioze, trois cochons surgirent sur la route. Ils disparurent à l´endroit où le pont traversait la rivière. Cela commença alors que la fille avait deux mois, on la changeait et bien que le ciel soit clair, elle ruisselait. Cela se produit à de nombreuses reprises. Cela ne se produisait pas lorsqu´on lui faisait la sainte croix avec de l´eau bénite. Finalement, l´enfant eut des attaques du mardi au mercredi et du vendredi au samedi. Pas les autres jours. Le curé de Mezkiritz la vit une fois et le phénomène lui paraissant très étrange, il le raconta au curé d´Irurita. Celui-ci prétendit qu´il fallait lui dire le catéchisme, et c´est ce qu´il fit. L´enfant cessa de ruisseler. Lorsqu´elle était enceinte de cet enfant, elle allait à la messe et, sans le vouloir, elle s´opposait au curé. Une fois, alors qu´elle se confessait à un curé, elle lui confia qu´elle ne supportait pas la présence du curé. Et le curé lui répondit que l´enfant qu´elle portait dans son ventre allait donner beaucoup de travail au diable. |
SM-001b | A07 | anecdote | Un garçon tomba malade et aucun médecin ne trouvait ce qu´il avait. On conseilla à la mère d´aller à Pau où se trouvait un très bon médecin. Le médecin leur dit qu´il ne pouvait pas lui-même soigner l´enfant, que c´était à celui qui avait provoqué le mal de le soigner. Mais ils ne savaient pas de qui il s´agissait. Pour le savoir, il leur dit de se rendre à la messe qui rassemblait le plus de monde, et de jeter ce jour là dans l´eau bénite un haricot de sept pois. La personne concernée se mettrait alors au travail et elle ne sortirait pas de l´église avant d´avoir fait trois fois trois choses. Ils firent ainsi et une femme fit ce que le médecin avait dit. En sortant de l´église, cette femme demanda à la mère de l´enfant comment se portait celui-ci et lui dit qu´elle le allait le guérir. Petit à petit, l´enfant guérit. Mais au bout d´un an, la sorcière décida qu´elle devait en faire autant et c´est ce qu´elle fit. A ce moment là, le médecin lui dit d´étrangler la femme. La mère lui jeta une corde et alors qu´elle la tenait, elle lui ordonna de soigner son fils si elle ne voulait pas mourir étranglée sur le champ. Elle dit qu´elle allait le faire. Mais la sorcière raconta au curé ce que la femme lui avait fait et celui-ci exigea de la femme qu´elle demandât pardon à la sorcière. La pauvre femme se sentit très mal car, pour sauver son fils, elle avait fait une chose très grave, et elle décida de se confier au curé. Pour la tranquilliser, le curé lui dit que la sorcière était avec le diable, et la femme lui répondit que non, qu´elle était toujours vivante. Et il en était ainsi en effet, mais cet après-midi là, le jour de la Saint Sébastien, la sorcière mourut. Voyant que le fils de la sorcière était très mal, on alla à l´église chercher un curé. Bien qu´ils furent six, personne n´y prêta attention. |
SM-010a | A14 | Ses grands-parents vivaient à la maison. Le grand-père était malade et aucun médecin ne savait ce qu´il avait exactement. Ils allèrent en France et là-bas ils dirent à la grand-mère que son mari était persécuté. Elle leur dit qu´elle ne croyait pas à ces choses là, cependant ils leur donnèrent un remède. Ils devaient garder la fenêtre ouverte quarante nuits durant. La fille d´une autre maison leur dit qu´elle avait vu le remède dans les flammes. Mais cela se produisait toutes les nuits. Alors que le grand-père était toujours malade, une femme d´Otsagabi vint chez eux avec son mari pour faire un travail. Cette femme avait de mauvaises vibrations et un soir, une fille se trouva avec elle dans les escaliers et elle ressentit une étrange sensation. Cette nuit-là elle ne put trouver le sommeil et par la suite elle eut des crises terribles, et demeura trois jours et trois nuits sans pouvoir ouvrir les yeux. Entre temps, le grand-père mourut. Ils allèrent chercher la grand-mère aux champs où elle se trouvait avec l´enfant et les boeufs. Elle prit l´enfant et rentra les boeufs à l´étable. Mais ils s´échappèrent. Quand quelqu´un mourait, la coutume voulait que l´on se rendît chez la personne pour réciter un rosaire et la fille qui avait eu les crises s´y rendit avec deux autres filles. Celles-ci dansèrent sur la dépouille du défunt. La fille eut une nouvelle crise et, les yeux fermés, elle dit où se trouvaient les boeufs enfuis. Plus tard il neigea et un jour où ils emmenèrent les boeufs à la fontaine, ils s´échappèrent à nouveau. Ils essayèrent de les suivre mais ils passaient par des endroits que personne ne pouvait traverser et ils les perdirent. Cette fille, encore une fois, leur dit où ils se trouvaient et elle savait exactement par où ils passaient à chaque instant. A cette même fontaine, les garçons se réunissaient pour déjeuner et cette fille savait précisément de quoi ils discutaient. La femme d´Otsagabi avait un fils séminariste et, alors qu´il lui manquait moins de deux ans pour devenir curé, le curé lui dit de quitter le séminaire car il ne serait jamais curé. Cette femme haissait certaines personnes. Une fois, pour ne pas faire souffrir la famille, elle descendit à l´étable et tordit un morceau de fer. Finalement, il semble que le remède n´eut pas d´effet sur le grand-père car la grand-mère n´y croyait pas et c´est pour cette raison que les deux filles avaient dansé sur la dépouille du défunt. | |
I-048 | B06 | A Orondritz, il y avait un homme qui apportait le courrier. Il ne voulait pas se déplacer de Erro à Orondritz sans fusil car il avait peur que des sorcières surgissent. Son histoire. Quand ils étaient jeunes, ils se faisaient peur avec des histoires de sorcières. Ils n´accusaient personnes de sorcellerie. Quand quelqu´un qui avait fait beaucoup de mal aux gens mourait, on prétendait que dans sa maison on pouvait entendre des bruits. Peut-être que quelqu´un les faisait volontairement, mais les gens d´alors le croyaient. A Arrieta, on racontait beaucoup d´histoires de sorcières. | |
SK-010b | A02 | croyances - mytologie | A propos de Mari. Il y a beaucoup d´histoires à son propos. Dans certaines, Mari a un sens négatif. Dans d´autres en revanche, positif. Cela a pu changer au Moyen-Age, en raison du sens donné dans les différentes strates; (22:55") Il y a aussi beaucoup d´histoires de dragons. Chao écrivit de nombreuses histoires de Soule et on a dit qu´il les avait inventées. Mais les habitants des villages de Soule les racontent avec force détails. Histoires. L´importance de l´industrie. Histoires. |
SM-012a | A03 | (Il parle en castillan) Quand son grand-père tomba malade, ils eurent recours à un remède qu’il fallait laisser quarante nuits à la fenêtre sans le couvrir. Chaque nuit, le remède s’enflammait à la fenêtre. Quand le grand-père mourut, les bœufs de la ferme s’enfuirent dans la montagne en emportant comme deux fanaux. Ils ne purent retrouver les bœufs pendant trois jours. Une fille qui souffrait de crises, semble t’il parce qu’elle n’avait pas aidé une femme qui lui demandait des œufs, dit où se trouvaient les bœufs. Cette fille raconta qu’elle avait vu danser sur le cadavre du grand-père une femme veuve de Otsagabia qui s’était remariée avec un veuf de Abaurrepea, ainsi que d’autres femmes. Une nuit où il avait neigé, les bœufs s’enfuirent à nouveau alors qu’ils allaient s’abreuver, et ils les perdirent. La fille, toujours la même, leur dit où ils se trouvaient. Des domestiques du village s’en allèrent tirer les lots, et quand ils s’arrêtèrent pour se reposer, la fille, depuis le village, était capable de savoir de quoi ils étaient en train de parler. L’un des fils de la femme d’Otsagabia entra au séminaire, mais il dut en sortir. Un autre fils, qui faisait la ronde pendant les fêtes, devant une maison brisa le loquet de bois du portail de la cour pour ne pas faire de mal à la famille. La grand-mère et la locutrice en croient pas aux sorcières mais tout cela arriva réellement. Quand la locutrice était au berceau, elle pleurait sans arrêt. Le curé de Garaioa dit qu’ils devaient lui lire les Evangiles. Ils lui lirent alors qu’elle dormait dans le berceau, et elle ne pleura plus. | |
SM-012b | A01 | (Ce passage est la suite directede la dernière minute de l’enregistrement SM-012. Elle parle en castillan) – Pourquoi criez-vous après nous ?-. Lui demanda la gitane. – Pourquoi avez-vous pris ces patates ?-. Lui répondit la maîtresse de maison. Quand cette femme mourut, elle resta trois jours à l’agonie, et disait : “barka, barka” (en euskara, “pardon, pardon”). Le curé de Garaioa leur dit de lui donner un bout de fer pour qu’elle le prenne, et à ce moment là elle mourut. | |
SM-012a | A04 | (Ce passage est lié au premier fragment de l’enregistrement SM-012b) Des gitans prirent des pommes de terre dans un champ, pour les manger ; comme ce n’était pas suffisant, ils allèrent dans un autre champ pour en prendre davantage, mais ces pommes de terre là ne purent être cuites. Ils commencèrent à entendre des miaulements jusqu’à arriver au village. Une fois dans le village, une gitane se dirigea vers la maison de celle qu’elle suspectait d’avoir pu provoquer cela et dit à la maîtresse de maison : “Qu’est-ce que vous aviez à crier ?” | |
SM-012b | A02 | (C’est la suite de l’enregistrement SM-012a. Elle parle en castillan. On entend un homme derrière) Comme elles ne lui ont rien fait, elle ne croit pas aux sorcières. Ce qu’elle raconte est vrai, mais comme ce sont des événements qui datent de son enfance, aujourd’hui elle ne peut juger. Il y avait des livres et de ces “cochonneries” (?) qu’ils prétendaient lire, et cela portait malheur. Dans une maison en particulier, ils avaient beaucoup de malheurs et ils disaient que quelqu’un, avec un livre, voulait leur perte. Une fois, un berger vit un nuage et soudain la moitié du troupeau partit d’un côté tandis que l’autre moitié partait de l’autre, la moitié mit bas dans de mauvaises conditions, l’autre moitié non. A Abaurregaina, on disait que dans une maison ils avaient un livre, que quelqu’un le lut et que des brebis parcoururent une grande distance de nuit sans que personne ne les vît : alors ils décidèrent de brûler le livre et ils le jetèrent dans le four. Quand un certain homme mourut, les malheurs qui se succédaient dans différentes maisons du village cessèrent. | |
SM-012b | A03 | Quand le grand-père mourut, ils préparèrent une grande marmite avec des pois chiches et, peut-être parce qu’ils la remplirent trop, elle exploqa, et quand ils eurent des nouvelles de l’autre (voir le passage A03 de l’enregistrement SM-012a), ils attribuèrent cela à ce qui s’était passé avec la marmite. |