Satrustegi
SM-012b
- Titre:
- Date d´entregistrement: 1979-09-10
- Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
- Informateur / informatrice: Estefanía Laurenz.
- Chercheur / chercheuse: Jose Maria Satrustegi
- Thème principal: Les coutumes d´Abaurrea Baja. Le feu. Farak.La lessive. Le lin.
- Temas: coutumes, coutumes: jour des Rois, coutumes: mercredi des Cendres, coutumes: Noël, coutumes: Saint Jean, grammaire: lexique, médecine: remèdes, sorcellerie
- Vue autorisée: Libre
- Publication autorisée: Limitée
- Qualité du son: Normal
Ville | Dialectes | Cartes |
Fragment | Durée | Temas | Sumario |
A01 | 00:00:00 00:01:05 |
sorcellerie | (Ce passage est la suite directede la dernière minute de l’enregistrement SM-012. Elle parle en castillan) – Pourquoi criez-vous après nous ?-. Lui demanda la gitane. – Pourquoi avez-vous pris ces patates ?-. Lui répondit la maîtresse de maison. Quand cette femme mourut, elle resta trois jours à l’agonie, et disait : “barka, barka” (en euskara, “pardon, pardon”). Le curé de Garaioa leur dit de lui donner un bout de fer pour qu’elle le prenne, et à ce moment là elle mourut. |
A02 | 00:01:06 00:08:31 |
sorcellerie | (C’est la suite de l’enregistrement SM-012a. Elle parle en castillan. On entend un homme derrière) Comme elles ne lui ont rien fait, elle ne croit pas aux sorcières. Ce qu’elle raconte est vrai, mais comme ce sont des événements qui datent de son enfance, aujourd’hui elle ne peut juger. Il y avait des livres et de ces “cochonneries” (?) qu’ils prétendaient lire, et cela portait malheur. Dans une maison en particulier, ils avaient beaucoup de malheurs et ils disaient que quelqu’un, avec un livre, voulait leur perte. Une fois, un berger vit un nuage et soudain la moitié du troupeau partit d’un côté tandis que l’autre moitié partait de l’autre, la moitié mit bas dans de mauvaises conditions, l’autre moitié non. A Abaurregaina, on disait que dans une maison ils avaient un livre, que quelqu’un le lut et que des brebis parcoururent une grande distance de nuit sans que personne ne les vît : alors ils décidèrent de brûler le livre et ils le jetèrent dans le four. Quand un certain homme mourut, les malheurs qui se succédaient dans différentes maisons du village cessèrent. |
A03 | 00:08:32 00:09:53 |
sorcellerie | Quand le grand-père mourut, ils préparèrent une grande marmite avec des pois chiches et, peut-être parce qu’ils la remplirent trop, elle exploqa, et quand ils eurent des nouvelles de l’autre (voir le passage A03 de l’enregistrement SM-012a), ils attribuèrent cela à ce qui s’était passé avec la marmite. |
A04 | 00:09:53 00:13:28 |
coutumes | Aux obsèques, les parents du défunt portaient des cierges et du pain à l’église, en guise d’offrandes. A la moitié de la messe, le curé recevait le pain, celui qui faisait l’offrande coupait le pain en morceaux et tous prenaient un morceau à la sortie de la messe. A l’occasion de la célébration funéraire, on faisait un grand repas auquel se rendait beaucoup de monde. Ils racontaient aux abeilles de la maison que quelqu’un de la maison était mort. |
A05 | 00:13:29 00:15:28 |
coutumes: Saint Jean | A la Saint Jean, on faisait des feux à l’entrée de l’église. On brûlait des rameaux et on emportait les braises à la maison. (14’35” elle commence à parler en castillan). Le matin de la Saint Jean, on plaçait sur la porte deux rameaux des deux côtés, de noisetier et d’aubépine. On emportait de l’eau bénite à la maison et on bénissait les animaux. A Noel, on faisait brûler une grande bûche. |
A06 | 00:15:28 00:21:41 |
médecine: remèdes | Depuis une vingtaine d’années, elle souffre d’une jambe. Elle a essayé divers remèdes mais le mal n’est pas passé. |
A07 | 00:21:42 00:24:00 |
grammaire: lexique | Le mot “amutxa” (grand-mère). Prière que récitait la grand-mère au moment d’éteindre le feu de la maison. |
A08 | 00:24:01 00:26:00 |
coutumes: jour des Rois | Quand la locutrice était enfant, la veille des Rois les enfants sortaient dans la rue avec des sonnailles. Quand ils rentraient à la maison, les cadeaux étaient dans les chaussures. |
A09 | 00:26:01 00:26:38 |
coutumes: Noël | A Noel ils brûlaient dans la cuisine la plus grosse bûche qu’ils avaient. |
A10 | 00:26:39 00:27:09 |
coutumes: mercredi des Cendres | (Elle parle en castillan) Le mercredi des cendres, ils amenaient les rameaux à l’église où on les brûlait. |
A10 | 00:26:39 00:27:09 |
coutumes: mercredi des Cendres | (S’exprime en castillan) Le mercredi des Cendres, on portait les rameaux à l’église où on les brûlait. |
A11 | 00:27:10 00:29:33 |
coutumes: Saint Jean | A la Saint Jean, ils faisaient des feux. Ils apportaient un rameau pour la bénédiction. Dans les champs où le blé était semé, ils plaçaient des petites croix pour les protéger de la grêle. Le jour de la Saint Jean, dans toutes les maisons, avant l’aube ou immédiatement après, ils plaçaient deux rameaux des deux côtés de la porte, l’un d’aubépine et l’autre de noisetier. Ils apportaient de l’eau de la fontaine et le curé la bénissait. Avec cette eau, ils bénissaient le bétail. |
A11 | 00:27:10 00:29:33 |
coutumes: Saint Jean | A la Saint Jean, on faisait des feux. On emportait un rameau à bénir. Dans les champs où le blé avait été semé, on mettait des petites croix pour les protéger de la grêle. Le jour de la Saint Jean, dans toutes les maisons, avant le lever du jour ou immédiatement après, on plaçait deux rameaux des deux côtés de la porte, un d’aubépine et l’autre de noisetier. On apportait de l’eau de la fontaine et le curé la bénissait. Avec cette eau, on bénissait le bétail. |
Pista | Écoutez le fichier | Durée |
SM-012b-B | 29:33 |