Enregistrements

Enregistrements

Satrustegi

SM-012a

  • Titre:
  • Date d´entregistrement: 1979-07-06
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur / informatrice: Estefanía Laurenz.
  • Chercheur / chercheuse: Jose Maria Satrustegi
  • Thème principal: Des nouvelles d´Abaurrea Baja. Les sorcières.
  • Vue autorisée: Libre
  • Publication autorisée: Limitée
  • Qualité du son: Normal
Ville Dialectes Cartes
Fragment Durée Temas Sumario
A01 00:00:00
00:08:14
euskara: différents dialectes Elle a appris l’euskara avec sa mère et sa grand-mère. Son père était de Garaioa et il leur parlait toujours en castillan. Elle n’est pas sûre de pouvoir soutenir la conversation en euskara. Ils sont charpentiers. Ils vécurent plusieurs années à Aoiz et ensuite s’en allèrent à Erro. Quand elle était petite, les enfants d’Abaurrepea parlaient en euskara. L’euskara d’Aezkoa est clair, à Jaurrieta en revanche il est différent, ils utilisent la forme “xuketa”. Maintenant, ce n’est plus comme avant, là aussi l’euskara s’est perdu.
A02 00:08:15
00:14:09
mode de vie A Abaurrepean, on cultive la pomme de terre, le blé, l’orge et beaucoup d’herbe. Il y a beaucoup de vaches, mais ils ne vendent pas de lait, ils font de l’élevage de veaux. Peu de gens vivent au village. Des familles entières ont émigré à Pampelune et il n’y a pas de filles parce qu’elles ne veulent pas rester au village.
A03 00:14:10
00:27:53
sorcellerie (Il parle en castillan) Quand son grand-père tomba malade, ils eurent recours à un remède qu’il fallait laisser quarante nuits à la fenêtre sans le couvrir. Chaque nuit, le remède s’enflammait à la fenêtre. Quand le grand-père mourut, les bœufs de la ferme s’enfuirent dans la montagne en emportant comme deux fanaux. Ils ne purent retrouver les bœufs pendant trois jours. Une fille qui souffrait de crises, semble t’il parce qu’elle n’avait pas aidé une femme qui lui demandait des œufs, dit où se trouvaient les bœufs. Cette fille raconta qu’elle avait vu danser sur le cadavre du grand-père une femme veuve de Otsagabia qui s’était remariée avec un veuf de Abaurrepea, ainsi que d’autres femmes. Une nuit où il avait neigé, les bœufs s’enfuirent à nouveau alors qu’ils allaient s’abreuver, et ils les perdirent. La fille, toujours la même, leur dit où ils se trouvaient. Des domestiques du village s’en allèrent tirer les lots, et quand ils s’arrêtèrent pour se reposer, la fille, depuis le village, était capable de savoir de quoi ils étaient en train de parler. L’un des fils de la femme d’Otsagabia entra au séminaire, mais il dut en sortir. Un autre fils, qui faisait la ronde pendant les fêtes, devant une maison brisa le loquet de bois du portail de la cour pour ne pas faire de mal à la famille. La grand-mère et la locutrice en croient pas aux sorcières mais tout cela arriva réellement. Quand la locutrice était au berceau, elle pleurait sans arrêt. Le curé de Garaioa dit qu’ils devaient lui lire les Evangiles. Ils lui lirent alors qu’elle dormait dans le berceau, et elle ne pleura plus.
A04 00:27:54
00:29:13
sorcellerie (Ce passage est lié au premier fragment de l’enregistrement SM-012b) Des gitans prirent des pommes de terre dans un champ, pour les manger ; comme ce n’était pas suffisant, ils allèrent dans un autre champ pour en prendre davantage, mais ces pommes de terre là ne purent être cuites. Ils commencèrent à entendre des miaulements jusqu’à arriver au village. Une fois dans le village, une gitane se dirigea vers la maison de celle qu’elle suspectait d’avoir pu provoquer cela et dit à la maîtresse de maison : “Qu’est-ce que vous aviez à crier ?”
Pista Écoutez le fichier Durée
SM-012a-A 29:13