Satrustegi
SM-011
- Titre:
- Date d´entregistrement: 1982-08-16
- Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
- Informateur / informatrice: Joakina Irulegi
- Chercheur / chercheuse: Jose Maria Satrustegi
- Thème principal: Père joueur de tuntun (percussion). Rebouteux. Noël. Le bûcher. Carnaval. La Saint Jean. Aller recueillir la rosée dans la montagne. Curé déplacé pour cause de danse. Typhus : la punition ! Variole, nabarreria. Contrebande.
- Temas: agriculture: lin, alimentation: pain, anecdote, carnaval, chaussé, chaussure: galoches, contrebande, coutumes, coutumes: planter le mai, croyances, divers, élevage: zotolak, enclos, ermitage: Iragi, euskara, farine: de maïs, Fêtes de Noël, fêtes de Saint Jean, foires, jour: de Rois mages, maison: noms, maladie, métiers: réparateur d´os, métiers: ttun-ttuneroa, mode de vie, outils de cuisine: fromage, religion: curés, religion: Saint Antoine, vêtement
- Vue autorisée: Libre
- Publication autorisée: Limitée
- Qualité du son: Normal
Ville | Dialectes | Cartes |
Fragment | Durée | Temas | Sumario |
A01 | 00:00:00 00:02:00 |
alimentation: pain | Présentation. Dans une journée ils faisaient neuf pains de trois kilos. Ils faisaient eux-mêmes la farine. La "mazea" était le tamis pour la farine, le "bahea" servait pour le blé et la "pasadera" était pour l’avoine. Mais les haricots on utilisait l’"ahozbahea". Ils gardaient le blé dans l’eau. |
A02 | 00:02:00 00:03:20 |
foires | La foire d’Huarte. A Burguete elles avaient lieu en mai et en octobre. La procession de Roncevaux à la Pentecôte. |
A03 | 00:03:20 00:05:40 |
agriculture: lin | Elles étaient quatre ou cinq soeurs. Elles travaillaient avec la houe. Elles faisaient du lin, planté en mai et récolté en octobre. Pendant un mois on le gardait dans le foin et ensuite on le mettait au four. Ce qui restait formait un promontoire et ensuite la mère le travaillait à la quenouille;. Elle l’humidifiait à l’aide de sa salive. Ensuite la toile était fait à Garralda. |
A04 | 00:05:40 00:08:16 |
anecdote | A la naissance de son père, sa grand-mère tomba malade. Quand son père avait quatorze ans, sa mère lui dit qu’elle avait toujours une promesse à tenir, promesse qu’elle fit à la Vierge des Remèdes de Luquin, et que c’est lui qui devrait la tenir à sa place. Quand il eut dix-huit ans et qu’il apprit quand avaient lieu les fêtes de Luquin, il fit le voyage. Il fit ce que sa mère lui avait dit et ensuite se rendit à la place. Il avait très soif et il vit une fontaine, mais l’eau était très chaude. Finalement, il revint sans rien boire, et sans même voir les fêtes. |
A05 | 00:08:16 00:11:00 |
outils de cuisine: fromage | Fer pour faire le fromage. Outil appelé “bala”. Pressoir. Récipients en bois : "oporra" (petit, pour boire), "Kotxua", "Kaikua" (pour traire). |
A06 | 00:11:00 00:13:23 |
élevage: zotolak | "Zotolak" : on faisait un trou dans l’arbre pour mettre le toit. De l’arbre à la fourche on mettait la "goileria" (la partie du dessus). Les bois que l’on plaçait à gauche et à droite étaient les "saihetsak" (côtes). On les couvrait de mottes de terre jusqu’au sol. Par dessus on plaçait des buissons. A une époque c’était les cabanes de certains bergers. Les charbonniers aussi en faisaient et ils faisaient du feu à l’intérieur. |
A07 | 00:13:23 00:16:40 |
anecdote, enclos | “Artegiak” (une espèce de bergerie) : tout autour on fait un mur sec de pierres, d’un peu plus d’un mètre et demi de haut. Devant et derrière il était plus haut pour faire la pointe du toit. On laissait une fente pour que l’air entre. Dans la partie de devant on faisait l’entrée. On plaçait les "côtes" et par dessus des branches, plutôt en travers, et "zuzturrak" (des racines ?). Par dessus on plaçait des bois, et sur la pointe aussi. Anecdote : une nuit une bergerie de ce type qui n’était pas achevée fut emportée par le vent. |
A08 | 00:16:40 00:18:15 |
croyances | Les choses qui se faisaient pour protéger les animaux de la maladie et pour qu’ils soient en bonne santé : objets, messes. Ils allaient chercher des herbes et sonnaient les cloches pour chasser les sorcières. |
A09 | 00:18:15 00:22:04 |
coutumes: planter le mai | "Maiatza paratzea" (mettre le mai) : les garçons allaient à la montagne chercher le meilleur arbre. La veille de la San Juan, le soir, ils allaient le chercher avec les boeufs. En chemin ils lui retiraient l’écorce et le plaçaient dans un trou de la taille d’une personne. Ensuite ils montaient à l’aide d’un fil métallique jusqu’en haut du mât. Ils parlent de ceux du village. Cette coutume se perdit à son époque. |
A10 | 00:22:04 00:24:25 |
anecdote | Le village était divisé en deux groupes. Don Julian voulait installer l’électricité dans le village, mais l’autre groupe ne voulait pas, parce qu’ils étaient fâchés. Ce que dut faire Don Julian pour emporter le vote. |
A11 | 00:24:25 00:26:00 |
anecdote | Pour “mettre le mai”, il y avait deux groupes, parce que les garçons étaient divisés. Ils formaient deux groupes sur la place et ceux de Don Julian apportèrent l’arbre le plus haut. |
A12 | 00:26:00 00:27:28 |
divers | Localisation des terrains des villages de la vallée de Burunda. Différences entre les baraques des différents villages : toutes étaient semblables, au début médiocres, elles s’améliorèrent par la suite. |
A13 | 00:27:28 00:29:11 |
chaussé, vêtement | Sandales : petites chaussures en peau de jument qui se mettaient par-dessus les chaussures. Ils utilisaient des chaussettes de laine de brebis, faites par leur mère, tant la laine que les chaussettes. Quand il faisait mauvais, on portait une peau de brebis ou de chèvre sur le devant. Sur le dos on mettait une autre peau. Ils utilisaient une vieille couverture comme cape quand il pleuvait. |
A14 | 00:29:11 00:30:07 |
anecdote | Anecdote : la baraque brûla. |
A15 | 00:30:07 00:34:10 |
maison: noms, métiers: ttun-ttuneroa, mode de vie | Présentaion : nom, lieu de naissance, âge. Aujourd’hui c’est son anniversaire (14 août). Le jour de sa naissance son père était en France où il jouait de la musique, il était joueur de ttun-ttun. Il allait aux Aldudes jouer de la musique. Mais il était paysan. Ils avaient des animaux à la maison. Elle a travaillé aux tâches domestiques. Le nom de sa maison : Ttun-tuneena. Mais le nom d’origine était Ernautena. |
A16 | 00:34:10 00:34:30 |
euskara | A Lintzoain on parlait uniquement en euskara, mais aujourd’hui tout se fait en castillan. |
A17 | 00:34:30 00:38:33 |
métiers: réparateur d´os | Son père le faisait et elle apprit avec lui : soigner les os. Elle voyait avec la main où se trouvait la fracture. Elle appliquait un mélange de blanc d’oeuf avec du charbon. Ce mélange collait et c’est ce qui contenait le mal. Ensuite elle bandait avec n’importe quel tissu long. Son père soignait aussi les mulets. |
A18 | 00:38:33 00:39:48 |
anecdote | Son père annonça la date de sa mort et cela se confirma. Il fut malade, alité pendant quatorze mois, il dit quel jour il allait mourir et il mourut ce jour là. Ses deux soeurs allèrent à la messe et avant de partir il leur fit ses adieux car il ne les reverrait plus. |
A19 | 00:39:48 00:40:25 |
mode de vie | Quand elle était jeune, la vie était plus dure que maintenant. En tant que femmes, c’était à elles que revenaient tous les travaux. |
A20 | 00:40:25 00:42:04 |
Fêtes de Noël | Noël : le jour de "subilaro" on brûlait le tronc le plus grand. Le soir il y avait messe. Dîner : il y avait la coutume de donner du lait à ceux qui n’en avaient pas. On mangeait des galettes avec du lait, des châtaignes et des figues. |
A21 | 00:42:04 00:42:55 |
jour: de Rois mages | Jour des Rois à Lintzoain : ils lançaient les cartes pour savoir qui serait le roi et celui qui avait le roi rose serait le roi cette nuit là. Après minuit, tous ceux du village sortaient aux fenêtres et disaient "holako izenekoa da errege" (celui qui porte ce nom est roi) et ils faisaient retentir les sonnailles. Celui serait roi le lendemain devait offrir le chocolat et les biscuits. |
A22 | 00:42:55 00:44:14 |
carnaval | Pendant les carnavals, les garçons allaient de porte en porte “Garait eta garait, txinger pixket emanez nahi” (victoire, victoire, si tu veux bien nous donner un peu de ventrèche). Parfois les hommes étaient habillés en femmes. |
A23 | 00:44:14 00:45:05 |
farine: de maïs | A Huarte, ils faisaient de la farine de maïs. C’était une farine très fine. Ils allaient toutes les semaines en chercher. Ils mangeaient toujours des galettes. |
A24 | 00:45:05 00:50:23 |
croyances, ermitage: Iragi, fêtes de Saint Jean | Les fêtes de la San Juan : le soir on trayait les animaux et les garçons et les filles se réunissaient et on préparait un chaudron de lait avec de la soupe. Avec le reste de lait, on faisait un fromage que l’on mangeait pour la San Juan.Pour se divertir, ils chantaient a leur manière et allaient à la fontaine de Zubiri boire un peu d’eau. Ils allaient aussi à Burdindogi, à l’ermitage d’Iragi, elle était couverte de maux et cela la guérit.Là bas se donnait la bénédiction de Santa Cruz. Ils allaient faire la fête dans les environs. Les jeunes faisaient un tour à l’ermitage.La veille de la San Juan, les jeunes allaient à la montagne, ils faisaient du feu, couraient et avant que sorte le soleil se roulaient dans l’herbe pour s’enlever la gale.Le jour de la San Juan ils ramassaient des branches de frêne et des fougères et les bénissaient à l’église. Ensuite ils les mettaient dans les entrées pour chasser les mauvais airs. Couronnes : buis, "lisuntzi" |
A25 | 00:50:23 00:52:10 |
coutumes | A la Sainte Croix, le 3 mai, on bénissait les terres avec de l’eau bénite. On mouillait l’aubépine avec de l’eau bénite et c’est avec cela qu’on bénissait les terres.Le jour des rameaux, les rameaux étaient bénis. L’eau bénite était du Samedi Saint. Les petites croix qui étaient placées dans les entrées étaient des rameaux bénis. |
A26 | 00:52:10 00:54:05 |
religion: Saint Antoine | A la San Anton, les animaux devaient faire trois tours autour de l’église : cheval, âne, mulet, juments. Ce jour là on faisait les comptes de tout le village et on distribuait vieilles sardines et vin. |
A27 | 00:54:05 00:56:00 |
anecdote | Anecdote : ils renvoyèrent le curé pour avoir dansé. |
A28 | 00:56:00 00:57:32 |
maladie | Alors qu’ils étaient touchés par le typhus, le curé qui vint leur dit que c’était leur punition. Ils eurent aussi la variole et une femme mourut, abandonnée. Son âge et la date de ces événements. |
A29 | 00:57:32 00:58:05 |
religion: curés | Le curé qu’il y avait avant dans le village et qui fut renvoyé, Pérez de Obanos, était d’Ibero. Celui d’Arraioz était Juan Etxenike. Un autre était José Luis Elcano. |
A30 | 00:58:05 00:59:55 |
contrebande | Avec la contrebande ils apportaient du café, du nylon et des chevaux. Anecdote : le jour où ils passèrent cinquante mulets. |
A31 | 00:59:55 01:00:20 |
chaussure: galoches | Ils allèrent jusqu’aux Aldudes avec des sabots pour faire de la contrebande. A Mezkiritz il y avait un fabricant de sabots. |
A32 | 01:00:20 01:02:55 |
anecdote, contrebande | Ils venaient de nuit avec les lumières éteintes pour que les carabiniers ne les voient pas. Quelqu’un allait au devant pour prévoir la situation. Ils utilisaient le cri du hibou comme signal.Ils avaient pour habitude de cacher la contrebande dans une maison et le contrebandier dans une autre. Ainsi ils ne trouvaient jamais rien. Ils avaient besoin du papier du secrétaire et quand le secrétaire arrivait à la maison, le messager était arrivé à la maison où se trouvait la marchandise et ils la changeaient d’endroit. |
A33 | 01:02:55 01:03:10 |
alimentation: pain | Ils faisaient le pain à la maison. |
Pista | Écoutez le fichier | Durée |
SM-011-A | 63:30 |