religion: Saint Jean [7 resultados]
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SN-007a | A08 | coutumes | Le jour de la San Juan, ils emportaient des fagots d’herbe à l’église pour qu’elle soit bénie. Et ensuite, on les plaçait sur les portes pour être protégés de la foudre. Ils allaient aussi à une fontaine et l’eau devait être à la maison avant que le soleil ne se lève. La fontaine se trouve entre Anoz et Anocibar, et elle s’appelait “Angiriturri”. La veille au soir on faisait du feu dans chaque maison et on sautait en disant “Ogi (e)ta ardo Nafarrora, giri-giri martxo egun dela San Juan bezpera” (Pain et vin pour la Navarre, giri-gir martxo (?), aujourd’hui est veille de la Saint Jean). Le jour de Santa Lucia on allait à l’ermitage et on écoutait la messe. |
SM-001b | A04 | coutumes | La veille de la Saint Jean, on faisait un feu avec les herbes bénies par Saint Jean l´année précédente. Tout en sautant, les gens disaient "dehors la gale", "dehors le maire", ou d´autres formules semblables. La veille de la Saint Jean, ils recueillaient de l´eau de la fontaine. Avec la rosée, ils se dénudaient à moitié et se roulaient dans l´herbe. Un garçon naquit "infirme" et ils firent une fente dans un chêne. La nuit de la Saint Jean, ils l´emmenèrent à cet endroit. Deux Jean s´y rendirent et, tout en prononçant trois fois la formule : "Don Juan, karrak Juan, Biba San Juan", ils passèrent l´enfant par la fente. Aujourd´hui, ce garçon a six enfants. |
SM-005a | A08 | anecdote | Une fois, un matin de Saint Jean, elle alla se rouler nue dans la rosée. C´est ce que faisaient ceux qui avaient la gale. |
I-041 | B04 | Avec les rameaux bénis le jour de la Saint Jean, on faisait le feu l´année suivante et on sautait en disait "la gale, dehors". | |
I-048 | B15 | Quand ils étaient enfants, ils ramassaient les ajoncs. Le soir, ils faisaient du feu et ils sautaient par-dessus. Ils ramenaient l´eau de la fontaine à la maison. | |
S-014b | A05 | croyances - religion: Samedi Saint | Le Samedi Saint, on faisait du feu à l´entrée de l´église. Une fois rentrés à la maison, ils faisaient "su berria" (le feu nouveau). Ils emportaient de l´eau bénite à la maison dans une bouteille. Quand sa mère mourut, son père emporta une bouteille d´eau bénite au cimetière et lui offrit en lui laissant sur place. Avec cette eau, on bénissait toute la maison. Ils recueillaient trois sortes d´herbes différentes et lorsque les cloches commençaient à sonner, ils les plaçaient sous le matelas afin d´être préservés des actes de sorcellerie durant toute l´année. Avec la venue de Saint Michel les femmes s´en allaient bénir les champs. Quand les cloches de la Sainte Agathe sonnaient, ils allaient à Santa Barbara. Là, ils faisaient du feu. La nuit de la Saint Jean aussi ils faisaient du feu. Ils allaient à la fontaine de la santé et là préparaient du chocolat. Saint Pierre et Saint Jean étaient des saints joyeux. |
X-021a | A01 | carnaval - animaux: ours - religion: Saint Jean | Il est anthropologue et eux sont en train d´étudier le Carnaval. C´est un travail difficile, car chaque village a ses propres personnages. Dans les villes du Pays basque, les coutumes se sont beaucoup perdues. Mais il faut dire que le Carnaval a été quelque chose de général, dans toutes les villes européennes. Plus que ce qui précède le Carême, il comprend le Carnaval comme une tradition liée à la terre. "Inauteri" (Carnaval) et "aratuste" (Carême-prenant) forment un couple. La caractéristique de cette époque est l´élagage. D´autre part, le couple "mozorro" (déguisement) et "zomorro" (insecte), outre le déguisement désigne le processus d´insectisation. Les jeunes s´en vont, déguisés, de ferme en ferme recueillir les étrennes, et dans ce cas, les étrennes étaient la dîme. Avec cela, ils faisaient une exhortation : comme ils ont reçu leurs étrennes en février, ils ne vendront plus les insectes en été. La société explicita leurs préoccupations. Bien qu´aujourd´hui le jour, on le voit comme une grande fête, le vin et l´alcool avaient leur signification conjuratoire. Les insectes mouraient dans l´alcool et ainsi ils buvaient du vin avec l´intention de se débarrasser des fléaux. Les moustiques et les sauterelles ont été les archétypes d´insectes dans toute l´Europe. D´un côté, les fléaux de sauterelles étaient terribles, et de l´autre, les moustiques portaient la malaria. Aujourd´hui encore en Allemagne il y a un "tribunal de la peste". Les géants sont symboles de faim, car leur estomac est insatiable. Certaines danses ont également un sens de taille, comme "jorrai dantza". Ainsi, à une époque, les coutumes étaient en relation avec le travail. Il faut dire qu´elles se mêlaient aussi aux croyances. Les personnages d´Ituren et Zubieta portent dans leurs mains des queues de cheval et des sonnailles. Ces instruments sont ceux qu´utilisent les animaux contre les insectes. Dans le christianisme, Belzébuth a pour signification étymologique "seigneur des mouches", c´est à dire que le diable est en relation avec les mouches. (13:16") L´ours : il sort toujours en février, il est le symbole de la fin de l´hiver et de l´arrivée du printemps. Avec lui viennent les gitans. Ceci aussi est un élément très ancien. Bien que les Conciles furnt opposés au Carnaval, les villages maintinrent leurs coutumes. Même si les choses ont changé, certaines idées ont été maintenues de façon évidente : les masques, "errain behar" (devoir se marier ?), "zaldikoak" (dans toute l´Europe), et les maures, les juifs ou les gitans. Ce sont les déguisements les plus importants du Carnaval. Symétriquement aux carnavals de février, il y a les fêtes de la Saint Jean. Les gens de déguisent ("s´insectisent") pendant le carnaval et la veille de la Saint Jean, les insectes sont brûlés dans le feu. Ces deux fêtes sont complémentaires.. Les carnavals bougent sur le calendrier en même temps que la nouvelle lune. Il va publier un livre. (19:10") Aurevoir. |