Orreaga Ibarra
I-014
- Titre:
- Date d´entregistrement: 1990-1-24
- Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
- Informateur / informatrice: Ceferina Abarzuza
- Chercheur / chercheuse: Orreaga Ibarra
- Thème principal: A : discussion libre (le "txondor" (meule pour faire le charbon de bois), l´euskara, la maladie). B : questionnaire (lexique, phonétique, verbe).
- Temas: divers, eau, école, euskara, fêtes, grammaire: declinaison, grammaire: lexique, grammaire: phonétique, grammaire: prénoms intensifs, grammaire: tutoiement, vouvoiement, hommes/femmes, librairie, maison, maladie, médecine, métiers: bonne, métiers: charbonnier, puits, ville
- Vue autorisée: Libre
- Publication autorisée: Limitée
- Qualité du son: Bonne
Ville | Dialectes | Cartes |
Fragment | Durée | Temas | Sumario |
A01 | 00:00:00 00:03:27 |
métiers: charbonnier | Elle aussi faisait du charbon dans les montagnes d’Orokieta. A l’époque de la guerre, les gens qui travaillaient pour son père partirent à la guerre, et comme il resta seul, elle et son frère, qui avaient respectivement neuf et sept ans, restèrent trois mois sur place sans rentrer à la maison. Ce que sont “betagarri” (aliment) et “txondorra” (meule à charbon). Ils connaissaient des gens d’Orokieta mais ne descendaient pas au village. |
A02 | 00:03:27 00:04:25 |
fêtes | Durant la guerre, les fêtes n’avaient pas lieu, plus tard elles réapparurent. Etant dans la montagne, ils n’allaient même pas à la messe. |
A03 | 00:04:25 00:07:55 |
euskara | L’euskara d’Oskotz est meilleur que le sien. Ils n’utilisent pas autant de mots en castillan. Celui de Muskitz est semblabe au sien. A Berasain, Erice, Eguaras, Auza etc., ils parlent euskara comme eux. A Gerendiain, on parle peu en euskara. A Eltso on ne le parle pas non plus dans toutes les maisons. Ceux de Beruete mangent les mots. Les parlers de Jauntsarats et Arrarats sont très agréables. |
A04 | 00:07:55 00:11:33 |
école, maladie, métiers: bonne | Sa mère était d’Arrarats, de la maison Mara. Parents. Elle vécut à Beurza jusqu’à l’âge de douze ans, quand elle s’en alla servir à Pampelune. Etant à Pampelune, le dimanche elle allait étudier avec des religieuses. Ce fut sa seule instruction. C’est alors qu’elle travaillait à Pampelune que commencèrent ses problèmes de jambe, conséquences du lustrage du sol à la brosse. Elle resta longtemps à l’hôpital dans le plâtre. Quand elle guérit, elle retourna au village. Puis elle repartit servir à Almandoz. |
A05 | 00:11:33 00:14:00 |
euskara | A propos de l’euskara d’Almandoz : très fermé. L’euskara d’Olague est très joli. Quand ses filles naquirent, elle leur parla en euskara mais le mari ne le savait pas et finalement elle passa au castillan. Le mari mourut quand sa fille aînée avait huit ans et alors elle n’avait plus envie de commencer à leur apprendre l’euskara. |
A06 | 00:14:00 00:16:37 |
divers | Ses enfants. Une de ses filles est professeur de musique. |
A07 | 00:16:37 00:24:05 |
librairie | Ils eurent la première librairie à Pampelune, “Abarzuza”. Ensuite, le fils enleva les livres anciens et installa du matériel. La rue “Bajada de carnicerias” était pleine de vieilles boutiques. C’est dans cette rue que son mari commença, avec son frère, à vendre des livres anciens. Quand ils commencèrent à rénover la mairie, ils partirent. Le frère partit au “Bibliofilo”. Ses fils sont ceux de la librairie “Xalbador”, cousins de ceux du magasin “Abarzuza”. Elle aime les livres anciens, mais ils les enlevèrent tous et les donnèrent à ceux de la librairie “Iratxe”. Il n’y avait pas de travail pour tous et Marcela dut le laisser. |
A08 | 00:24:05 00:20:50 |
divers | A propos de certaines personnes. |
A09 | 00:25:50 00:31:30 |
médecine | Pour guérir les maladies, médecine traditionnelle ou naturopathe. Pour enrayer la bronchite : le soir un verre de lait chaud avec de la graisse de porc pure. Pour supprimer les douleurs des jambes : défaire la paraffine et étendre sur la jambe ; plus il y a de couches, plus cela brûle. Ensuite couvrir d’un papier gris, et laisser jusquà ce qu’elle ait refroidi. Il y a une émission de radio avec médecin naturopathe. |
B01 | 00:00:00 00:01:57 |
médecine | (suite de I-14;A09) Elle appellera le médecin de la radio pour l’interroger. |
B02 | 00:01:57 00:20:30 |
grammaire: declinaison, grammaire: lexique, grammaire: phonétique | Saucisse, boudins : grand, petit, blanc, noir. Pain, vendredi, mousse, hêtre, roue, trou pour jeter la paille à l’étable, ciseaux, grain, inviter, nid, noeud, savon, cent, mesurer, porcherie, envoyer, deux hommes, cheminée, cela m’a coûté, haine, petits bâtons pour éteindre le feu, litière pour le bétail, blé, pain, pain avec levure que l’on met sous la cendre, pelote à épingles, une maison, un vent, foi, celui-ci est long, faim, maisons, fils, j’ai un fils, des fils, faim de loup, un an, une semaine, un autre, ceci est à moi, ceci est à vous, ceci est à lui, un pain, une lumière, un houx, un déjeuner, une oreille, un village, une porte, l’oreille est grande, le village est joli, la porte est grande, la nourriture est bonne, il y a beaucoup de lumière, donnez la moitié, des pains, des lumières, des nourritures, des oreilles, des villages, je vais au village, mettez du sel dans le pain, pluie, les pluies sont bonnes, un hêtre, un champ, un bras, le bras, les bras sont grands, les hêtres sont grands, les champs sont grands, fenêtre, âne, une main, une tête, un poireau, un puits, l’hiver est rude, la peau est sombre, les peaux sont chères, les poireaux sont chers, les têtes sont jolies, je vais au puits. |
B03 | 00:20:30 00:23:00 |
eau, maison, puits, ville | Dans la plupart des maisons du village il y avait un puits. Dans sa maison, ils n’en avaient pas.A Beunza, il y a vingt-cinq maisons. Mais aujourd’hui beaucoup sont vides et elles se dégradent. |
B04 | 00:23:00 00:23:32 |
hommes/femmes | Les femmes devaient faire les travaux extérieurs et les tâches domestiques, et les hommes arrivaient à la maison et ils ne faisaient rien. |
B05 | 00:23:32 00:27:50 |
grammaire: lexique, grammaire: prénoms intensifs | Tous sauf moi, tu dépenses en fonction de ce que tu gagnes, je les ferai moi-même, tu le feras toi-même, il fera lui-même, nous le ferons nous-mêmes, nuages, juments, tous les animaux, sortir, berceau, chauve-souris, arc-en-ciel. |
B06 | 00:27:50 00:29:20 |
grammaire: tutoiement, vouvoiement | Ils utilisaient le tutoiement entre frères et entre amis. Ils s’adressaient aux parents en les vouvoyant ou en parlant à la troisième personne. Ils s’adressaient toujours aux grands-parents et au curé à la troisième personne. |
B07 | 00:29:20 00:31:35 |
grammaire: declinaison | Dire, aller. La fille a fait, les filles ont fait, la brebis a mangé, les brebis ont mangé, les cheveux de la fille, les cheveux des filles, les yeux de la brebis, les yeux des brebis, les yeux des brebis sont grands, les yeux du garçon sont verts, les yeux des garçons sont grands, je vais avec la fille, je vais avec les filles. |
Pista | Écoutez le fichier | Durée |
I-014-A | 31:35 | |
I-014-B | 31:38 |