Irati Irratia
IR-024b
- Titre:
- Date d´entregistrement: 1993-09-15
- Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
- Informateur / informatrice: Regina Adot
- Chercheur / chercheuse: Iñaki Camino
- Thème principal: Travail du pain.
- Vue autorisée: Libre
- Publication autorisée: Limitée
- Qualité du son: Bonne
Ville | Dialectes | Cartes |
Fragment | Durée | Temas | Sumario |
A01 | 00:00:00 00:09:12 |
alimentation: pain | Pour faire le pain : il faut de la levure de barrique. Autrefois la levure devait être passée au tour. Si on allait faire le pain le jour suivant, on préparait la farine et la levure ce jour là. On faisait un trou dans la farine avec la main, et on faisait désagréger la levure dans la marmite et tout en mettant la farine, on travaillait la pâte de façon à faire un pain. On le couvrait de farine et si c’était l’hiver on laissait dans un chaudron brûlant, parce qu’avec le froid il n’aurait pas levé. Dans le pétrin on mélangeait la levure chaude avec la farine. On pétrissait avec les mains et quand il épaississait, on le battait et on le retravaillait avec un peu de farine. Quand il durcissait, on le couvrait de quelques toiles et quand il levait, il était fait. On le coupait en tranches et on faisait un pain. Des pains ronds, les pains “cabezon” (grosse tête) d’aujourd’hui. Le four restait allumé. Certains l’avaient à l’extérieur de la maison. Quand il prenait de la force, le bois devait braises qui étaient étalées dans tout le four à l’aide d’un bâton. Après cela on entrait les pains, séparés entre eux pour ne pas coller. Ils y restaient plus de deux heures. On les sortait ensuite et on avait du pain pour quinze à vingt jours. |
A02 | 00:09:12 00:15:14 |
farine | Variétés de farine : de première et deuxième classe (pour faire les gâteaux), son fin et son (comme nourriture pour les cochons). Ils montaient les sacs de blé à tour de rôle. Ils portaient un ou deux sacs. Il y avait dans le moulin un comptoir pour tous les environs et c’est là qu’ils plaçaient les sacs debout. |
A03 | 00:15:14 00:17:56 |
Guerre: rationnement | Durant la guerre, on faisait le pain avec de la pomme de terre pour qu’il gonfle davantage. A l’époque du rationnement on donnait à chacun 200 g de pain, une cuillère de pommes de terre bouillies, plus tard du mais et de la farine. On faisait alors des galettes. C’est ainsi qu’ils travaillaient avec une heure de route pour aller et une autre heure pour le retour, avec les animaux. Par la suite la situation s’améliora et l’on fit des routes. |
A04 | 00:17:56 00:20:54 |
mode de vie | Même ainsi, ils étaient plus joyeux qu’aujourd’hui. Les gens se réunissaient au moulin et discutaient beaucoup, et tous se racontaient mutuellement des histoires amusantes. Ils se déguisaient, faisaient les musiciens, faisaient du feu au milieu et se plaçaient tous autour. |
A05 | 00:20:54 00:30:44 |
métiers: couturière | Elles étaient toujours en train de travailler manuellement : elles faisaient des vêtements et du linge avec de la toile faite à la maison. Elle sait encore tisser et le fil qu’elle fait sert à réparer les trous des sacs et des chaussettes, à faire des draps. Elles faisaient de petits tas et ensuite les passaient au tour pour qu’ils soient très fins. Pour faire des couvre-lits elles utilisaient du coton perlé. Elle explique comment on réalise un couvre-lit. Le sien lui a demandé huit jours de travail. |
A06 | 00:30:39 00:31:14 |
vêtement | Ils portaient le costume d’Aezkoa, mais les jeunes commencèrent à changer. |
Pista | Écoutez le fichier | Durée |
IR-024b-A | 31:13 |