Enregistrements

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Irulegi Irratia

II-047a

  • Titre:
  • Date d´entregistrement: 1994-12-06
  • Propiétaire: Euskarabidea-mediateka
  • Informateur / informatrice:
  • Chercheur / chercheuse:
  • Thème principal: Contrebande.
  • Vue autorisée: Libre
  • Publication autorisée: Limitée
  • Qualité du son: Normal
Ville Dialectes Cartes
Fragment Durée Temas Sumario
A01 00:00:00
00:47:43
contrebande Présentation : de nombreux paysans achetaient eux-mêmes le bétail et le passaient ensuite de l´autre côté de la frontière pour le vendre. (03:00") Comment il se lança dans la contrebande : il travaillait dans une maison et il commença, avec son patron, à vendre des oeufs au noir. Pour aller à Luzaide, il leur fallait deux heures, le panier sur le dos. Ensuite, ils commencèrent la contrebande de chevaux. Tout jeune, il savait comment faire passer les chevaux. Il achetait toujours les chevaux à Saint-Palais et les vendait au Pays basque sud. Ils faisaient toujours la route de nuit. Jusqu´à Saint-Jean-Pied-de-Port, il n´y avait pas de risques. Cela pouvait être n´importe quelle sorte de cheval. Chaque fois ils en passaient sept ou huit et ils le faisaient une fois ou deux fois par semaine. (15:00") Un jour, on le dénonça. Alors qu´il se trouvait dans une bergerie, on lui envoya le douanier. Ce qui arriva alors. (19:25") Les "indicateurs" étaient souvent payés. Ils avaient des signaux particuliers. La couleur et les étoiles des chevaux. Dans la montagne il y avait du mouvement mais ils ne les confondaient pas. Parvenus à la frontière, les affaires ne se passaient pas toujours de la même façon. Il arrivait qu´il faille faire demi-tour et vendre les chevaux à Saint-Jean-Pied-de-Port. (25:15") A ce moment là, avec la peseta, on gagnait de l´argent. Ceux qui furent pris en perdirent, mais pour celui qui avait sa place, même si cela était risqué, cela valait la peine. Celui qui travaillait dans ce domaine était rémunéré à hauteur du risque qu´il prenait. Il fallait un assistant pour passer les chevaux, un compagnon qui prépare la route. Une anecdote qui lui est arrivée. (31:50") Outre le fait d´être jeune, il fallait de la volonté et ne pas avoir peur, car il pouvait arriver qu´il n´y eut pas même une étoile. Il savait qu´un jour ils l´attraperaient et quand le jour arriva, il s´enfuit en Amérique. Il faut connaître le bétail pour faire ce travail. La contrebande se pratiqua surtout pendant la guerre. Ensuite elle alla en disparaissant ou du moins en diminuant. Quand ils partaient avec les chevaux, ils faisaient le retour à vide. L´affaire ne se terminait pas à ce moment là puisqu´ils étaient payés dans les jours qui suivaient. Cela leur était égal d´être payés en pesetas ou en francs. La peseta ne se changeait pas dans les banques, là aussi il s´agissait d´une autre forme de contrebande. A son époque, en plus de la contrebande de chevaux, il y avait aussi de la contrebande de beaucoup d´autres marchandises. Dans ce métier aussi certains ont perdu la vie, et nombreux ont été ceux qui ont connu de grandes frayeurs et qui se sont trouvés en réel danger. (47:00") Aurevoir.
Pista Écoutez le fichier Durée
II-047a-A 47:43