Dialectes

Dialectes

Sur cette page vous trouverez les dialectes des régions et des lieux que deux types de classification: classification traditionnelle de Louis Bonaparte Loucien classement Zuazo Koldo actuelle. En cliquant sur chacune d’elles, peuvent trouver la description du dialecte et les villes qui lui appartiennent.

  • Classification actuelle
  • Classification traditionnelle

Navarrais oriental

Situation

Les langages de Salazar et du Roncal sont inclus dans ce dialecte. Zuazo lui-même reconnaît qu´il s´agit de langages assez différents tout en soulignant les affinités qu´il y a entre les deux.

Il y a trois aspects essentiels à souligner dans ce dialecte :

1.- Il occupe l´extrémité orientale de la langue basque et un environnement très montagneux

2.- Il a été en étroite relation avec la Soule et la Basse Navarre

3.- Il a aussi été en relation fréquente avec le reste de la Navarre

Principales caractéristiques

Koldo Zuazo souligne les traits distinctifs dans ce dialecte :

Archaïsmes:

1/ Dans les formes verbales de la première personne, nous avons au Roncal, un son intermédiaire entre –d / -r , au lieu de celui qui est commun à tous les dialectes –t.

Ex. : Xatan bitur anitx

Nik ez dakiar nola erakasi al gunien

entelegatu duna zer erran duran?

Eztura erraitan?

2/ À Salazar et au Roncal le suffixe -en de futur est appliqué à n´importe quelle terminaison du participe et non pas seulement lorsque celle-ci finit par —n : asiren ‘hasiko’, itzuliren ‘itzuliko’.

Ex. : Igarrien ginzela, que ya podríamos pasar

3/ À Salazar et au Roncal on utilise exclusivement la structure participe + rik, puisque les formules les plus occidentales -a y –ta, n´y sont pas parvenues : egonik, izanik...

Ex. : zonbat biaje dauket eginik

eta ni handitrik ere bai

borda altzinean bazen leku bat prestatrik hortako

ezartzen zen ESPartzitrik

egosten da lebadurara, prestatrik baitago bezperan

Innovations

4/ À Salazar les mOTS qui ont un —a à la fin du mot, en leur ajoutant l´article —ont comme résultat -ara: —a + a > -ara: uskarara.

Ex. : eta orduan galdu zen euskarara

esertzeko kozinillara

Bai, guti egoten zen musikara, guti...

5/ À Salazar pour exprimer le cas NORA on utilise les suffixe -ala : katedrala ‘aulkira’.

Ex. : bai bordala, bordala

Erribrala fan bage

ala! bazterriala!, ala! erdiala, erdiala!

Oztekiala enaztekela xin, baia yatekiala fanen nizala.

6/ Au Roncal il y a une évolution i > x en position intervocalique : anaxe ‘anaia’, lexo ‘leiho’... À Salazar, par contre, on trouve da i > Ø : anae ‘anaia’, le(g)o ‘leiho’...

7/ Dans les substantifs verbaux le -tan est généralement utilisé au Roncal: biltan ‘biltzen’, xatan ´jaten´...

Ex. : Eta gero gizonak egitan zeia aigaria...

8/ Le lexique des deux vallées est très marqué : guzialen ‘lehengusua’, azaro ‘urri, udazken’, bapana ‘bakoitza’...

En outre :

Au Roncal: banak ‘batzuk’, aizto ‘labana’, bordaltu ‘ezkondu’...

À Salazar: aitaborze ‘aitona, aitabitxi’, amaborze ‘amona, amabitxi’...

Ex. : Amorziak eta aitaborziak bazakien zerbait erdara

Navarrais oriental

Situation

Les langages de Salazar et du Roncal sont inclus dans ce dialecte. Zuazo lui-même reconnaît qu´il s´agit de langages assez différents tout en soulignant les affinités qu´il y a entre les deux.

Il y a trois aspects essentiels à souligner dans ce dialecte :

1.- Il occupe l´extrémité orientale de la langue basque et un environnement très montagneux

2.- Il a été en étroite relation avec la Soule et la Basse Navarre

3.- Il a aussi été en relation fréquente avec le reste de la Navarre

Principales caractéristiques

Koldo Zuazo souligne les traits distinctifs dans ce dialecte :

Archaïsmes:

1/ Dans les formes verbales de la première personne, nous avons au Roncal, un son intermédiaire entre –d / -r , au lieu de celui qui est commun à tous les dialectes –t.

Ex. : Xatan bitur anitx

Nik ez dakiar nola erakasi al gunien

entelegatu duna zer erran duran?

Eztura erraitan?

2/ À Salazar et au Roncal le suffixe -en de futur est appliqué à n´importe quelle terminaison du participe et non pas seulement lorsque celle-ci finit par —n : asiren ‘hasiko’, itzuliren ‘itzuliko’.

Ex. : Igarrien ginzela, que ya podríamos pasar

3/ À Salazar et au Roncal on utilise exclusivement la structure participe + rik, puisque les formules les plus occidentales -a y –ta, n´y sont pas parvenues : egonik, izanik...

Ex. : zonbat biaje dauket eginik

eta ni handitrik ere bai

borda altzinean bazen leku bat prestatrik hortako

ezartzen zen ESPartzitrik

egosten da lebadurara, prestatrik baitago bezperan

Innovations

4/ À Salazar les mOTS qui ont un —a à la fin du mot, en leur ajoutant l´article —ont comme résultat -ara: —a + a > -ara: uskarara.

Ex. : eta orduan galdu zen euskarara

esertzeko kozinillara

Bai, guti egoten zen musikara, guti...

5/ À Salazar pour exprimer le cas NORA on utilise les suffixe -ala : katedrala ‘aulkira’.

Ex. : bai bordala, bordala

Erribrala fan bage

ala! bazterriala!, ala! erdiala, erdiala!

Oztekiala enaztekela xin, baia yatekiala fanen nizala.

6/ Au Roncal il y a une évolution i > x en position intervocalique : anaxe ‘anaia’, lexo ‘leiho’... À Salazar, par contre, on trouve da i > Ø : anae ‘anaia’, le(g)o ‘leiho’...

7/ Dans les substantifs verbaux le -tan est généralement utilisé au Roncal: biltan ‘biltzen’, xatan ´jaten´...

Ex. : Eta gero gizonak egitan zeia aigaria...

8/ Le lexique des deux vallées est très marqué : guzialen ‘lehengusua’, azaro ‘urri, udazken’, bapana ‘bakoitza’...

En outre :

Au Roncal: banak ‘batzuk’, aizto ‘labana’, bordaltu ‘ezkondu’...

À Salazar: aitaborze ‘aitona, aitabitxi’, amaborze ‘amona, amabitxi’...

Ex. : Amorziak eta aitaborziak bazakien zerbait erdara