Fêtes de Noël: subilaro [1 resultados]
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SM-001b | A03 | A Noel, le vingt-quatre décembre au matin, on plaçait deux bûches des deux côtés du feu. Cette braise était conservée toute l´année. Tout le monde allait à la messe du soir. Ce que faisait sa grand-mère : avant d´aller à la messe, elle inspectait tous les recoins du feu pour s´assurer qu´il ne restait aucun grain de blé. Au retour de la messe, la première chose qu´elle faisait était de regarder s´il y avait quelque grain. Si elle voyait des grains, elle rendait grâce à Dieu car cela signifiait qu´ils auraient du pain toute l´année. La bûche de Noel était la bûche de "Subilaro", car ce jour là était "Subilaro". Toutes les nuits de l´année, ces braises s´amoncelaient au milieu et étaient bien recouvertes. Avec la pelle, on faisait trois croix au-dessus, en disant : "Jainkoak duela parte, aingeruek beste hainbeste eta gaiztoak ez batere" (Que le Seigneur ait sa part, les anges autant, et les méchants rien du tout). Quand on mettait le pain dans le four, on prononçait la même prière. Le jour du Nouvel An, le village donnait du pain, du fromage et du vin à tous ceux qui souhaitaient venir, mais les femmes ne s´y rendaient pas. La veille des Rois, on plaçait sur la table les deux plus beaux plats de la maison, et le doyen mélangeait les cartes tandis que le plus jeune les coupait. Les cartes étaient tirées dans l´ordre suivant : Dieu, la Vierge Marie, le grand-père, la grand-mère, le père, la mère, et les enfants de l´aîné au plus jeune. Celui qui sortait le roi des épées serait roi cette année. Alors, les enfants sortaient dans la rue avec les sonnailles en criant "Vive (le nom de la personne) roi/reine". Le jour suivant, il devait offrir le petit-déjeuner. |